Mardi 19 janvier, 18h. Je suis en copie d’un mail avec la dernière version de notre présentation commerciale.
Cette présentation est le fruit du travail de l’équipe commerciale, qui y a passé beaucoup de temps. Mon équipe leur avait donné en amont des éléments de langage, et ils se sont aussi servis des éléments de notre nouveau site internet. Mais disons que 70% de la présentation est issue de leur vision de notre offre.
18h15. J’ai lu toute la présentation et je trouve honnêtement que ça manque parfois de clarté. Sauf que je suis en copie, pas en destinataire. Je fais quoi ?
Option A : Je suis directrice marketing, en charge de notre image de marque, et de la manière dont on se présente. Je suis limite obligée de faire un feedback.
Option B : Oui mais c’est le directeur commercial qui l’a validé, c’est son équipe, et il ne m’a pas demandé mon feedback.
Du coup… je dors dessus.
Mercredi 20 janvier à 10h. J’ai bien réfléchi, et me suis posé la vraie question : de quel égo parle-t-on ici ? Le mien ou celui du directeur commercial ? Ou des deux ? 😊
La réponse est finalement dans le contenu de mon feedback, que je décide d’écrire (avec un code couleur > Bleu : valeur ajoutée moyenne - Orange : valeur ajoutée importante)
A voir mon feedback, je me rends compte que la présentation pourrait vraiment gagner en impact avec les deux premières modifications.
Du coup, je me sens 100% légitime pour faire mon commentaire, mais il faut que je réussisse à le formuler de manière à ce que le directeur commercial ne réagisse pas mal.
Me souvenant d'une lecture au sujet de la gestion de l'ego, je décide de lui faire par email en désamorçant la situation tout de suite.
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