Entre réunions Zoom, collaborateurs à distance et journées au bureau, les managers d’aujourd’hui naviguent dans un univers complexe : celui du management hybride. Cette nouvelle organisation du travail, mêlant télétravail et présentiel, promet flexibilité et efficacité… mais impose aussi de nouveaux défis. Comment maintenir la cohésion d’équipe hybride, piloter la performance, et garder une communication fluide ?
Voici des clés concrètes pour reprendre la main et manager efficacement dans un environnement hybride.
Une équipe hybride, ce n’est pas simplement un mix de “réunions Zoom” et de présentiel. C’est une organisation où les membres ne partagent pas tous les mêmes contraintes, horaires ou lieux de travail. Cela engendre parfois des incompréhensions : certains se sentent « invisibles », d'autres surexposés. Sans rituels clairs, cette configuration peut nuire à la cohésion et générer des déséquilibres.
Le manager doit alors adopter une posture de chef d’orchestre : clarifier les règles, garantir l’accès à l’information et instaurer des temps de connexion communs. Il ne s’agit pas de surveiller, mais de créer de la lisibilité dans un environnement qui, par nature, en manque.
Par exemple, des collaborateurs souvent en télétravail et d’autres au bureau créent un déséquilibre dans la communication.
Les réunions d’équipe sont souvent les rares moments où tout le monde se retrouve. Il est donc essentiel qu’elles soient claires, utiles et motivantes. Elles ne doivent pas se résumer à une liste de points à traiter, mais à un temps d’échange structurant.
Voici une idée de structure pour donner du sens à vos réunions :
Bonnes pratiques : commencez par faire un rapide tour des informations du moment. Utilisez des outils (document partagé, Loom, Miro, Notion...) pour faciliter vos échanges et enfin, prenez du temps pour un recul sur la réunion
Faire des points hebdomadaires permet de relier les tâches, d’ajuster les priorités si nécessaire et de soutenir l’équipe dans ses projets.
Pour bien préparer ces échanges, envoyez trois questions à l’avance, la veille, et utilisez un document partagé pour garder une trace écrite. Cela facilitera le suivi de l’évolution d’une semaine sur l’autre.
Maintenez une bonne complémentarité entre communication synchrone (réunions) et asynchrone (messages plus formels et rapides). Cette approche simplifie les échanges et évite la surcharge d’informations.
Par exemple, vous pouvez organiser un point individuel en zoom, chaque lundi pour définir les priorités et objectifs de la semaine à venir, que vous rapporterez ensuite sur un Notion.
Pour certains, le télétravail permet de mieux se concentrer, de gagner en efficacité tout en travaillant dans son environnement sans avoir besoin de se déplacer. Moins d’interruptions, plus d’autonomie, un rythme personnalisé : autant d’éléments qui boostent la productivité sur le court terme…à condition que le cadre soit clair.
Le manager doit :
L’objectif : suivre les avancées sans multiplier les réunions. Et privilégier l’impact du travail plutôt que le nombre d’heures passées devant l’ordinateur.
Par exemple, au lieu de bloquer cinq créneaux de réunion en trois jours, utilisez Loom pour enregistrer un brief rapide que chacun pourra consulter ultérieurement.
Le temps passé au bureau doit être choisi… pas subi. Il est particulièrement utile pour les moments de collaboration intense : lancement de projet, passer des messages forts ou pour des feedbacks complexes.
Par exemple, si un projet stagne et crée des tensions, organisez quelques jours en présentiel pour résoudre les problèmes et favoriser une communication directe.
Le bon réflexe : selon le sujet à traiter, choisissez le bon canal — inutile de tout faire en visio.
Quand on travaille à distance, les échanges peuvent vite devenir froids ou purement fonctionnels. Pour éviter cela, garder un contact et une communication incarnée :
En réintroduisant ces éléments, non seulement vous maintenez une relation plus humaine et émotionnelle, mais vous renforcez également le lien social entre les membres de l’équipe, favorisant ainsi une collaboration plus fluide et plus agréable.
En mode hybride, ne pas avoir de visibilité sur les disponibilités de chacun peut compliquer la collaboration. À l’inverse, une bonne communication entre les membres de l’équipe sur l’organisation de leur agenda peut vraiment permettre de gagner en efficacité et en sérénité au quotidien. Pour y arriver, le manager d’équipe peut encourager chacun à donner un maximum de visibilité sur son organisation et cela peut passer par différents biais ou rituels tels que :
Le manque de visibilité crée des silos. Pour éviter cela, chacun doit pouvoir exprimer ses priorités et ses freins. Cela permet d’éviter le micro-management et le “flicage” des tâches.
Par exemple dans votre groupe de travail proche : partager un message hebdomadaire avec 3 priorités, 1 point de blocage, 1 réussite.
Nous n’avons pas tous la même manière de travailler. En mode hybride, ces différences peuvent rapidement devenir une source de tension. Chacun doit exprimer ses préférences, sa façon de fonctionner, et définir des plages durant lesquelles il peut être dérangé et d’autres non.
Le bon réflexe : écrire un "manuel d’utilisateur" à l’onboarding : chaque membre explique ses préférences (meilleur moment pour échanger, outils favoris, style de feedback…).
Le management hybride n’est pas une contrainte, mais une formidable opportunité de repenser les façons de travailler. En combinant clarté, confiance et rituels adaptés, les managers peuvent créer des équipes plus autonomes, engagées et alignées. Il ne s’agit pas de tout maîtriser, mais de cultiver l’écoute, l’expérimentation et le bon sens. À chacun de trouver son propre rythme… et d’embarquer son équipe dans une dynamique durable et humaine.
Pour approfondir la collaboration en hybride, découvrez nos formats dédiés.
Entre réunions Zoom, collaborateurs à distance et journées au bureau, les managers d’aujourd’hui naviguent dans un univers complexe : celui du management hybride. Cette nouvelle organisation du travail, mêlant télétravail et présentiel, promet flexibilité et efficacité… mais impose aussi de nouveaux défis. Comment maintenir la cohésion d’équipe hybride, piloter la performance, et garder une communication fluide ?
Voici des clés concrètes pour reprendre la main et manager efficacement dans un environnement hybride.
Une équipe hybride, ce n’est pas simplement un mix de “réunions Zoom” et de présentiel. C’est une organisation où les membres ne partagent pas tous les mêmes contraintes, horaires ou lieux de travail. Cela engendre parfois des incompréhensions : certains se sentent « invisibles », d'autres surexposés. Sans rituels clairs, cette configuration peut nuire à la cohésion et générer des déséquilibres.
Le manager doit alors adopter une posture de chef d’orchestre : clarifier les règles, garantir l’accès à l’information et instaurer des temps de connexion communs. Il ne s’agit pas de surveiller, mais de créer de la lisibilité dans un environnement qui, par nature, en manque.
Par exemple, des collaborateurs souvent en télétravail et d’autres au bureau créent un déséquilibre dans la communication.
Les réunions d’équipe sont souvent les rares moments où tout le monde se retrouve. Il est donc essentiel qu’elles soient claires, utiles et motivantes. Elles ne doivent pas se résumer à une liste de points à traiter, mais à un temps d’échange structurant.
Voici une idée de structure pour donner du sens à vos réunions :
Bonnes pratiques : commencez par faire un rapide tour des informations du moment. Utilisez des outils (document partagé, Loom, Miro, Notion...) pour faciliter vos échanges et enfin, prenez du temps pour un recul sur la réunion
Faire des points hebdomadaires permet de relier les tâches, d’ajuster les priorités si nécessaire et de soutenir l’équipe dans ses projets.
Pour bien préparer ces échanges, envoyez trois questions à l’avance, la veille, et utilisez un document partagé pour garder une trace écrite. Cela facilitera le suivi de l’évolution d’une semaine sur l’autre.
Maintenez une bonne complémentarité entre communication synchrone (réunions) et asynchrone (messages plus formels et rapides). Cette approche simplifie les échanges et évite la surcharge d’informations.
Par exemple, vous pouvez organiser un point individuel en zoom, chaque lundi pour définir les priorités et objectifs de la semaine à venir, que vous rapporterez ensuite sur un Notion.
Pour certains, le télétravail permet de mieux se concentrer, de gagner en efficacité tout en travaillant dans son environnement sans avoir besoin de se déplacer. Moins d’interruptions, plus d’autonomie, un rythme personnalisé : autant d’éléments qui boostent la productivité sur le court terme…à condition que le cadre soit clair.
Le manager doit :
L’objectif : suivre les avancées sans multiplier les réunions. Et privilégier l’impact du travail plutôt que le nombre d’heures passées devant l’ordinateur.
Par exemple, au lieu de bloquer cinq créneaux de réunion en trois jours, utilisez Loom pour enregistrer un brief rapide que chacun pourra consulter ultérieurement.
Le temps passé au bureau doit être choisi… pas subi. Il est particulièrement utile pour les moments de collaboration intense : lancement de projet, passer des messages forts ou pour des feedbacks complexes.
Par exemple, si un projet stagne et crée des tensions, organisez quelques jours en présentiel pour résoudre les problèmes et favoriser une communication directe.
Le bon réflexe : selon le sujet à traiter, choisissez le bon canal — inutile de tout faire en visio.
Quand on travaille à distance, les échanges peuvent vite devenir froids ou purement fonctionnels. Pour éviter cela, garder un contact et une communication incarnée :
En réintroduisant ces éléments, non seulement vous maintenez une relation plus humaine et émotionnelle, mais vous renforcez également le lien social entre les membres de l’équipe, favorisant ainsi une collaboration plus fluide et plus agréable.
En mode hybride, ne pas avoir de visibilité sur les disponibilités de chacun peut compliquer la collaboration. À l’inverse, une bonne communication entre les membres de l’équipe sur l’organisation de leur agenda peut vraiment permettre de gagner en efficacité et en sérénité au quotidien. Pour y arriver, le manager d’équipe peut encourager chacun à donner un maximum de visibilité sur son organisation et cela peut passer par différents biais ou rituels tels que :
Le manque de visibilité crée des silos. Pour éviter cela, chacun doit pouvoir exprimer ses priorités et ses freins. Cela permet d’éviter le micro-management et le “flicage” des tâches.
Par exemple dans votre groupe de travail proche : partager un message hebdomadaire avec 3 priorités, 1 point de blocage, 1 réussite.
Nous n’avons pas tous la même manière de travailler. En mode hybride, ces différences peuvent rapidement devenir une source de tension. Chacun doit exprimer ses préférences, sa façon de fonctionner, et définir des plages durant lesquelles il peut être dérangé et d’autres non.
Le bon réflexe : écrire un "manuel d’utilisateur" à l’onboarding : chaque membre explique ses préférences (meilleur moment pour échanger, outils favoris, style de feedback…).
Le management hybride n’est pas une contrainte, mais une formidable opportunité de repenser les façons de travailler. En combinant clarté, confiance et rituels adaptés, les managers peuvent créer des équipes plus autonomes, engagées et alignées. Il ne s’agit pas de tout maîtriser, mais de cultiver l’écoute, l’expérimentation et le bon sens. À chacun de trouver son propre rythme… et d’embarquer son équipe dans une dynamique durable et humaine.
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Pour bien piloter une équipe en hybride, il faut définir et déployer les bons rituels pour engager votre équipe même à distance. Cela passe par le fait notamment d’adapter sur le fond et la forme des rituels clés comme la réunion d’équipe ou les points hebdomadaires.
Pour bien manager en hybride, chaque manager doit adapter des rituels clés (réunion d’équipe, points hebdomadaires, etc.), savoir correctement piloter la performance à court-terme et long-terme mais aussi montrer l’exemple pour diffuser les bonnes pratiques de collaboration auprès de son équipe.
Le contexte actuel a conduit de nombreuses organisations à adopter le télétravail et à intégrer des modalités hybrides de travail. Une équipe hybride se caractérise ainsi par la combinaison de collaborateurs travaillant à distance et sur site. Cette nouvelle normalité pose des défis inédits aux managers, tant sur le plan de l’organisation que sur celui de la cohésion et de la gestion des interactions.
Pour bien travailler à distance. Il est essentiel de respecter les règles d’or de la collaboration en hybride : maintenir un système de communication humain, qui inclut des interactions visuelles et auditives. donner de la visibilité sur son emploi du temps. Partager ses priorités, ses questions et ses difficultés avec son manager. Partager son mode de fonctionnement et de connaître celui des autres membres de l'équipe. etc.
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