Management hybride : les clés d'une équipe performante

16/5/2025
Management
Article
5 min
Management
Article
Lien vers le formulaire

Management hybride : les clés d'une équipe performante

Entre réunions Zoom, collaborateurs à distance et journées au bureau, les managers d’aujourd’hui naviguent dans un univers complexe : celui du management hybride. Cette nouvelle organisation du travail, mêlant télétravail et présentiel, promet flexibilité et efficacité… mais impose aussi de nouveaux défis. Comment maintenir la cohésion d’équipe hybride, piloter la performance, et garder une communication fluide ?

Voici des clés concrètes pour reprendre la main et manager efficacement dans un environnement hybride.

Mettre en place les bons rituels

Comprendre ce qu’est une équipe hybride

Une équipe hybride, ce n’est pas simplement un mix de “réunions Zoom” et de présentiel. C’est une organisation où les membres ne partagent pas tous les mêmes contraintes, horaires ou lieux de travail. Cela engendre parfois des incompréhensions : certains se sentent « invisibles », d'autres surexposés. Sans rituels clairs, cette configuration peut nuire à la cohésion et générer des déséquilibres.

Le manager doit alors adopter une posture de chef d’orchestre : clarifier les règles, garantir l’accès à l’information et instaurer des temps de connexion communs. Il ne s’agit pas de surveiller, mais de créer de la lisibilité dans un environnement qui, par nature, en manque.

Par exemple, des collaborateurs souvent en télétravail et d’autres au bureau créent un déséquilibre dans la communication.

Organiser des réunions d’équipe utiles et engageantes

Les réunions d’équipe sont souvent les rares moments où tout le monde se retrouve. Il est donc essentiel qu’elles soient claires, utiles et motivantes. Elles ne doivent pas se résumer à une liste de points à traiter, mais à un temps d’échange structurant.

Voici une idée de structure pour donner du sens à vos réunions :

  • Donner le cap: définir les objectifs et le rôle de la réunion.
  • Synchroniser les actions : répartir les tâches et les canaux utilisés.
  • Partager les avancées et les priorités : communiquer, par exemple via un document partagé.
  • Donner du sens au travail collectif : faire des feedbacks, organiser des points et valoriser la reconnaissance des collaborateurs.

Bonnes pratiques : commencez par faire un rapide tour des informations du moment. Utilisez des outils (document partagé, Loom, Miro, Notion...) pour faciliter vos échanges et enfin, prenez du temps pour un recul sur la réunion

Tenir des points hebdomadaires réguliers

Faire des points hebdomadaires permet de relier les tâches, d’ajuster les priorités si nécessaire et de soutenir l’équipe dans ses projets.

Pour bien préparer ces échanges, envoyez trois questions à l’avance, la veille, et utilisez un document partagé pour garder une trace écrite. Cela facilitera le suivi de l’évolution d’une semaine sur l’autre.

Maintenez  une bonne complémentarité entre communication synchrone (réunions) et asynchrone (messages plus formels et rapides). Cette approche simplifie les échanges et évite la surcharge d’informations.

Par exemple, vous pouvez organiser un point individuel en zoom, chaque lundi pour définir les priorités et objectifs de la semaine à venir, que vous rapporterez ensuite sur un Notion.

Piloter efficacement la performance

Utiliser le distanciel pour la performance court terme

Pour certains, le télétravail permet de mieux se concentrer, de gagner en efficacité tout en travaillant dans son environnement sans avoir besoin de se déplacer. Moins d’interruptions, plus d’autonomie, un rythme personnalisé : autant d’éléments qui boostent la productivité sur le court terme…à condition que le cadre soit clair.

Le manager doit :

  • Poser des objectifs et des attentes précises
  • Proposer des outils adaptés (Notion, Slack,Teams, Docs partagés, notes vocales…)
  • Fixer des règles de communication explicites (Caméras allumée, posture, environnement…)

L’objectif : suivre les avancées sans multiplier les réunions. Et privilégier l’impact du travail plutôt que le nombre d’heures passées devant l’ordinateur.

Par exemple, au lieu de bloquer cinq créneaux de réunion en trois jours, utilisez Loom pour enregistrer un brief rapide que chacun pourra consulter ultérieurement.

Utiliser le présentiel pour renforcer la cohésion long terme

Le temps passé au bureau doit être choisi… pas subi. Il est particulièrement utile pour les moments de collaboration intense : lancement de projet, passer des messages forts ou pour des feedbacks complexes.

Par exemple, si un projet stagne et crée des tensions, organisez quelques jours en présentiel pour résoudre les problèmes et favoriser une communication directe.

Le bon réflexe : selon le sujet à traiter, choisissez le bon canal — inutile de tout faire en visio.

Améliorer la collaboration hybride

Maintenir une communication humaine

Quand on travaille à distance, les échanges peuvent vite devenir froids ou purement fonctionnels. Pour éviter cela, garder un contact et une communication incarnée :

  • Parler : utilisez des messages audio ou des appels rapides pour partager des informations.
  • Regarder : Maintenez un contact visuel lors des échanges, par exemple avec des briefs vidéo via Loom ou des réunions en visioconférence sur Zoom.
  • Échanger de manière informelle : Il est important de créer des moments d’échange léger, que ce soit par des discussions informelles, des anecdotes ou en partageant des contenus légers.

En réintroduisant ces éléments, non seulement vous maintenez une relation plus humaine et émotionnelle, mais vous renforcez également le lien social entre les membres de l’équipe, favorisant ainsi une collaboration plus fluide et plus agréable.

Donner de la visibilité sur son emploi du temps

En mode hybride, ne pas avoir de visibilité sur les disponibilités de chacun peut compliquer la collaboration. À l’inverse, une bonne communication entre les membres de l’équipe sur l’organisation de leur agenda peut vraiment permettre de gagner en efficacité et en sérénité au quotidien. Pour y arriver, le manager d’équipe peut encourager chacun à donner un maximum de visibilité sur son organisation et cela peut passer par différents biais ou rituels tels que :

  • Afficher sur son agenda ses créneaux de disponibilité “Disponible pour réunion ou point” et les créneaux réservés à des temps de “deepwork” ou travail de fond sur lesquels on ne souhaite pas être dérangé dans la mesure du possible
  • Mettre à jour régulièrement son statut Slack ou Teams avec une mention explicite du mode de travail (ex. : “En deep work”, “En déplacement”, “Dispo pour un point rapide”) afin de donner un signal clair à ses collègues sur son niveau de disponibilité.
  • Communiquer proactivement auprès de son équipe sur ses créneaux de disponibilité via, par exemple, un message slack tous les lundis. “Cette semaine, n’hésitez pas à me solliciter pour des points ou réunions sur les créneaux suivants : …”

Partager ses priorités et ses blocages

Le manque de visibilité crée des silos. Pour éviter cela, chacun doit pouvoir exprimer ses priorités et ses freins. Cela permet d’éviter le micro-management et le “flicage” des tâches.

Par exemple dans votre groupe de travail proche : partager un message hebdomadaire avec 3 priorités, 1 point de blocage, 1 réussite.

Clarifier son mode de fonctionnement

Nous n’avons pas tous la même manière de travailler. En mode hybride, ces différences peuvent rapidement devenir une source de tension. Chacun doit exprimer ses préférences, sa façon de fonctionner, et définir des plages durant lesquelles il peut être dérangé  et d’autres non.

Le bon réflexe : écrire un "manuel d’utilisateur" à l’onboarding : chaque membre explique ses préférences (meilleur moment pour échanger, outils favoris, style de feedback…).

Le management hybride n’est pas une contrainte, mais une formidable opportunité de repenser les façons de travailler. En combinant clarté, confiance et rituels adaptés, les managers peuvent créer des équipes plus autonomes, engagées et alignées. Il ne s’agit pas de tout maîtriser, mais de cultiver l’écoute, l’expérimentation et le bon sens. À chacun de trouver son propre rythme… et d’embarquer son équipe dans une dynamique durable et humaine.

Pour approfondir la collaboration en hybride, découvrez nos formats dédiés.

Entre réunions Zoom, collaborateurs à distance et journées au bureau, les managers d’aujourd’hui naviguent dans un univers complexe : celui du management hybride. Cette nouvelle organisation du travail, mêlant télétravail et présentiel, promet flexibilité et efficacité… mais impose aussi de nouveaux défis. Comment maintenir la cohésion d’équipe hybride, piloter la performance, et garder une communication fluide ?

Voici des clés concrètes pour reprendre la main et manager efficacement dans un environnement hybride.

Mettre en place les bons rituels

Comprendre ce qu’est une équipe hybride

Une équipe hybride, ce n’est pas simplement un mix de “réunions Zoom” et de présentiel. C’est une organisation où les membres ne partagent pas tous les mêmes contraintes, horaires ou lieux de travail. Cela engendre parfois des incompréhensions : certains se sentent « invisibles », d'autres surexposés. Sans rituels clairs, cette configuration peut nuire à la cohésion et générer des déséquilibres.

Le manager doit alors adopter une posture de chef d’orchestre : clarifier les règles, garantir l’accès à l’information et instaurer des temps de connexion communs. Il ne s’agit pas de surveiller, mais de créer de la lisibilité dans un environnement qui, par nature, en manque.

Par exemple, des collaborateurs souvent en télétravail et d’autres au bureau créent un déséquilibre dans la communication.

Organiser des réunions d’équipe utiles et engageantes

Les réunions d’équipe sont souvent les rares moments où tout le monde se retrouve. Il est donc essentiel qu’elles soient claires, utiles et motivantes. Elles ne doivent pas se résumer à une liste de points à traiter, mais à un temps d’échange structurant.

Voici une idée de structure pour donner du sens à vos réunions :

  • Donner le cap: définir les objectifs et le rôle de la réunion.
  • Synchroniser les actions : répartir les tâches et les canaux utilisés.
  • Partager les avancées et les priorités : communiquer, par exemple via un document partagé.
  • Donner du sens au travail collectif : faire des feedbacks, organiser des points et valoriser la reconnaissance des collaborateurs.

Bonnes pratiques : commencez par faire un rapide tour des informations du moment. Utilisez des outils (document partagé, Loom, Miro, Notion...) pour faciliter vos échanges et enfin, prenez du temps pour un recul sur la réunion

Tenir des points hebdomadaires réguliers

Faire des points hebdomadaires permet de relier les tâches, d’ajuster les priorités si nécessaire et de soutenir l’équipe dans ses projets.

Pour bien préparer ces échanges, envoyez trois questions à l’avance, la veille, et utilisez un document partagé pour garder une trace écrite. Cela facilitera le suivi de l’évolution d’une semaine sur l’autre.

Maintenez  une bonne complémentarité entre communication synchrone (réunions) et asynchrone (messages plus formels et rapides). Cette approche simplifie les échanges et évite la surcharge d’informations.

Par exemple, vous pouvez organiser un point individuel en zoom, chaque lundi pour définir les priorités et objectifs de la semaine à venir, que vous rapporterez ensuite sur un Notion.

Piloter efficacement la performance

Utiliser le distanciel pour la performance court terme

Pour certains, le télétravail permet de mieux se concentrer, de gagner en efficacité tout en travaillant dans son environnement sans avoir besoin de se déplacer. Moins d’interruptions, plus d’autonomie, un rythme personnalisé : autant d’éléments qui boostent la productivité sur le court terme…à condition que le cadre soit clair.

Le manager doit :

  • Poser des objectifs et des attentes précises
  • Proposer des outils adaptés (Notion, Slack,Teams, Docs partagés, notes vocales…)
  • Fixer des règles de communication explicites (Caméras allumée, posture, environnement…)

L’objectif : suivre les avancées sans multiplier les réunions. Et privilégier l’impact du travail plutôt que le nombre d’heures passées devant l’ordinateur.

Par exemple, au lieu de bloquer cinq créneaux de réunion en trois jours, utilisez Loom pour enregistrer un brief rapide que chacun pourra consulter ultérieurement.

Utiliser le présentiel pour renforcer la cohésion long terme

Le temps passé au bureau doit être choisi… pas subi. Il est particulièrement utile pour les moments de collaboration intense : lancement de projet, passer des messages forts ou pour des feedbacks complexes.

Par exemple, si un projet stagne et crée des tensions, organisez quelques jours en présentiel pour résoudre les problèmes et favoriser une communication directe.

Le bon réflexe : selon le sujet à traiter, choisissez le bon canal — inutile de tout faire en visio.

Améliorer la collaboration hybride

Maintenir une communication humaine

Quand on travaille à distance, les échanges peuvent vite devenir froids ou purement fonctionnels. Pour éviter cela, garder un contact et une communication incarnée :

  • Parler : utilisez des messages audio ou des appels rapides pour partager des informations.
  • Regarder : Maintenez un contact visuel lors des échanges, par exemple avec des briefs vidéo via Loom ou des réunions en visioconférence sur Zoom.
  • Échanger de manière informelle : Il est important de créer des moments d’échange léger, que ce soit par des discussions informelles, des anecdotes ou en partageant des contenus légers.

En réintroduisant ces éléments, non seulement vous maintenez une relation plus humaine et émotionnelle, mais vous renforcez également le lien social entre les membres de l’équipe, favorisant ainsi une collaboration plus fluide et plus agréable.

Donner de la visibilité sur son emploi du temps

En mode hybride, ne pas avoir de visibilité sur les disponibilités de chacun peut compliquer la collaboration. À l’inverse, une bonne communication entre les membres de l’équipe sur l’organisation de leur agenda peut vraiment permettre de gagner en efficacité et en sérénité au quotidien. Pour y arriver, le manager d’équipe peut encourager chacun à donner un maximum de visibilité sur son organisation et cela peut passer par différents biais ou rituels tels que :

  • Afficher sur son agenda ses créneaux de disponibilité “Disponible pour réunion ou point” et les créneaux réservés à des temps de “deepwork” ou travail de fond sur lesquels on ne souhaite pas être dérangé dans la mesure du possible
  • Mettre à jour régulièrement son statut Slack ou Teams avec une mention explicite du mode de travail (ex. : “En deep work”, “En déplacement”, “Dispo pour un point rapide”) afin de donner un signal clair à ses collègues sur son niveau de disponibilité.
  • Communiquer proactivement auprès de son équipe sur ses créneaux de disponibilité via, par exemple, un message slack tous les lundis. “Cette semaine, n’hésitez pas à me solliciter pour des points ou réunions sur les créneaux suivants : …”

Partager ses priorités et ses blocages

Le manque de visibilité crée des silos. Pour éviter cela, chacun doit pouvoir exprimer ses priorités et ses freins. Cela permet d’éviter le micro-management et le “flicage” des tâches.

Par exemple dans votre groupe de travail proche : partager un message hebdomadaire avec 3 priorités, 1 point de blocage, 1 réussite.

Clarifier son mode de fonctionnement

Nous n’avons pas tous la même manière de travailler. En mode hybride, ces différences peuvent rapidement devenir une source de tension. Chacun doit exprimer ses préférences, sa façon de fonctionner, et définir des plages durant lesquelles il peut être dérangé  et d’autres non.

Le bon réflexe : écrire un "manuel d’utilisateur" à l’onboarding : chaque membre explique ses préférences (meilleur moment pour échanger, outils favoris, style de feedback…).

Le management hybride n’est pas une contrainte, mais une formidable opportunité de repenser les façons de travailler. En combinant clarté, confiance et rituels adaptés, les managers peuvent créer des équipes plus autonomes, engagées et alignées. Il ne s’agit pas de tout maîtriser, mais de cultiver l’écoute, l’expérimentation et le bon sens. À chacun de trouver son propre rythme… et d’embarquer son équipe dans une dynamique durable et humaine.

Pour approfondir la collaboration en hybride, découvrez nos formats dédiés.

FAQ

Comment animer et motiver une équipe en management hybride ?
Comment manager en mode hybride ?
Qu'est-ce qu'une équipe hybride ?
Comment travailler en mode hybride ?

découvrez notre catalogue 2025

Découvrez tous nos parcours et workshops pour adresser les challenges de management et leadership les plus critiques.