Idéation niveau 1 : organiser son atelier de Design Thinking

16/4/2024
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Idéation niveau 1 : organiser son atelier de Design Thinking

L’objectif d’un atelier de Design Thinking est de développer les différentes solutions imaginées pour une opportunité donnée. Ce qui implique de le mettre en place au bon moment : 

  • Après avoir vécu l’expérience à travers les yeux de ses utilisateurs : en observant, en s'immergeant dans les expériences réelles de nos potentiels clients en menant des recherches utilisateurs.
  • Après avoir également bien défini les contours des problèmes que l’on cherche à résoudre avec notre solution et identifié une opportunité business, notamment grâce au How Might We.

Pour guider la phase de développement des solutions, on peut s’aider de plusieurs méthodes d’idéation qui capitalisent sur la diversité et l’intelligence collective de l’équipe projet. Le plus important à retenir est que la créativité en Design ne repose pas sur un processus linéaire de convergence sur une solution unique, mais plutôt sur un sourcing de plusieurs idées de solution d’abord, pour finalement arriver à un moment de convergence et co-construction d’une solution finale à plusieurs.

C’est aussi le moment où on cherche à valider les hypothèses derrière ses idées de solution auprès des utilisateurs, par exemple en leur présentant l’idée à travers un prototype pour recueillir du feedback sur l’expérience utilisateur et l’usage qu’ils font de la solution.

Se préparer au Design Thinking

Après avoir identifié et choisi le problème à adresser, la méthodologie du Design Thinking recommande de formuler ce problème en opportunité, car cela facilite la génération d’idées. 

La technique du How Might We : exprimer votre problématique sous forme d’opportunité vous donne un horizon pour passer à la phase de recherche de solutions. Le risque, si vous ne le faites pas, c’est de tomber amoureux de votre solution, et d’y adapter votre problème, alors qu’il faudrait faire le contraire.

Pour cela, cadrez le problème retenu en le formulant comme une question :

Comment pourrions-nous aider _______________ [utilisateur] à __________________________ [résoudre un problème] dans le but de __________________________ [bénéfice] ?

Deux principes clés

Principe n°1 : La contrainte stimule la créativité

Chez NUMA, on aime bien la preuve par l’exemple. On vous propose donc de vous prêter à l’exercice. Lisez et réalisez d’abord la 1ère consigne de manière isolée avant de découvrir la 2ème : 

Consigne n°1 : Prenez une feuille et un stylo et dessinez une maison, vous avez 10 secondes.

Consigne n°2 : Retournez votre feuille et dessinez 5 maisons différentes les unes des autres, vous avez 20 secondes.

Une fois vos 2 dessins réalisés, observez-les et vous vous rendrez certainement compte que vos 5 maisons à signes distinctifs sont plus originales que votre première maison, qui ressemble certainement à ça : 

dessin de maison

Dans la gestion de projet, le même phénomène se produit, la contrainte et la pression stimulent les idées des porteurs de projet pour faire émerger des solutions plus originales et abouties.

Principe n°2 : Le génie solitaire n’a pas sa place dans un processus d’innovation

À part peut-être quand on parle d’artistes (souvent incompris d’ailleurs). En business en tout cas, avoir une équipe réunissant une grande diversité de points de vue est votre meilleur avantage pour générer un large éventail d’idées originales et utiles. Le cas d’école quand on parle de projets co-créés c’est Wikipédia, la plus connue des encyclopédies en ligne, une plateforme collaborative entretenue par littéralement n’importe quel internaute et quelques milliers de bénévoles qui régulent le contenu publié. Plusieurs entreprises à succès ont d’ailleurs lancé leurs programmes d’Open Innovation qui favorisent la co-création et le crowdsourcing : IKEA, Unilever ou encore Sodexo.

Cas d’usage

La méthodologie Design Thinking peut-être vue comme une boîte à outils de techniques créatives à utiliser dans plusieurs scénarios : 

  • Générer de nouvelles idées, ce dont on parlera dans une prochaine partie
  • Challenger des idées, là-dessus on vous conseille cet article
  • Apprendre collectivement d’un projet passé

Intégrer la pensée Design Thinking, c’est se donner la possibilité de choisir une technique facilement, et de ressortir avec des solutions testées plutôt que lues dans un bouquin business qui aurait un titre proche de “Comment avoir 1000 idées à la seconde”.

Malgré ce qu’on dit de la fibre créative (on l’a ou on l’a pas), les ateliers de Design Thinking fonctionnent aussi très bien sur des profils techniques. Mettre en place un atelier de Design Thinking est peu coûteux et la dynamique de groupe en fait un exercice qui a souvent un bon rapport impact / effort.

Les phases d’un atelier de Design Thinking

Avant toute chose, malgré le fait que la démarche design soit collaborative, il faut cadrer l’atelier pour maximiser son impact : 

Définissez en amont ou en ouverture :

  • le processus de décision et les personnes décisionnaires
  • les critères de sélection de la solution finale

Phase 1 : Générer de nouvelles idées

Pour un brainstorming efficace en phase d’idéation du Design Thinking, vous pouvez choisir de passer par le dessin grâce au Design Studio, ou préférer les mots en optant pour le Round Robin.

Utiliser le dessin : le Design Studio

C’est quoi un Design Studio ?

Le Design Studio est une activité itérative et collaborative qui repose sur plusieurs cycles de génération d’idées, en divergence individuelle puis en convergence collective. Le but est de générer rapidement des solutions, d’abord chaque designer individuellement puis en groupe. L'intérêt est de le faire avec une équipe de designers aux profils variés afin de maximiser la génération d’idées. L’atelier se termine par une présentation des solutions trouvées et une critique constructive par le groupe.

Comment l’organiser ?

  • Participants : des équipes de 5 personnes max
  • Durée : 1h-3h
  • Présentiel : papier-stylo 
  • Distanciel : Tableau Blanc Interactif (par ex. Miro)

Quand l’organiser ?

​​❌ Ce n’est pas le bon choix quand : on démarre d’une feuille blanche, le sujet n’est pas défini.

✅ C’est le bon choix quand : on connaît assez bien le sujet et on veut le pousser un peu plus loin. Où quand on est déjà à la phase de génération de solutions, et pas à une phase de "je génère des idées pour explorer le sujet".

Le Design Studio en pratique !

Repartant de votre How Might We, l’exercice se déroule en 3 cycles et nécessite 1 feuille A4 et un stylo par participant : 

Cycle n°1 : Le crazy 4 - 10 minutes en individuel et en groupe

5 minutes en individuel : Prenez votre feuille et séparez-là en 4 parties, dans chaque partie dessinez ce qui vous vient en tête comme solution quand vous pensez à votre How Might We. 

5 minutes en groupe : Présentez tour à tour vos dessins, aucune question n’est autorisée à ce stade.

Cycle n°2 : Le crazy 2 - 10 minutes en individuel et en groupe

3 minutes en individuel : Séparez cette fois votre feuille en 2. En vous inspirant ou non de ce qui a été dessiné et présenté au cycle précédent, redessinez 2 solutions. Volez des idées, remixez-les, tout est permis !

7 minutes en groupe : Présentez tour à tour vos dessins au groupe et répondez aux questions.

Cycle n°3 : Le vote - 8 minutes en groupe

1 minute en silence : chacun choisit sa solution préférée parmi toutes celles des tours 1 et 2.

Puis, faites un tour de table pendant le temps qu’il reste, le gardien du temps prend les préférences de chacun et choisit l’idée qui sera présentée en collectif.

Utiliser les mots : le Round Robin

C’est quoi le Round Robin ?

Le Round Robin est une bonne technique pour générer, partager et co-construire des idées au sein d’un groupe

Comment l’organiser ?
  • Participants : 5 à 15 personnes
  • Durée : 30’ à 45’
  • Matériel : papiers, feutres  
Quand l’organiser ?

Ce n’est pas le bon choix quand : le projet est déjà bien avancé et une idée se dégage.

✅ C’est le bon choix quand : vous souhaitez favoriser la fluidité de pensée des individus et du groupe pour générer un maximum d’idées originales.


Le Round Robin en pratique !

  • Phase 1 : Donnez à chaque personne des feuilles pour qu’elle y note ses idées individuellement.
  • Phase 2 : Expliquez le problème que vous voulez résoudre en reprenant votre How Might We. Soyez précis sur les objectifs de la séance de brainstorming, répondez aux questions s’il y en a mais dissuadez la discussion : le Round Robin est un jeu silencieux en partie pour éviter que les participants ne s’influencent.
  • Phase 3 : Demandez à chacun de réfléchir en silence à une idée et de l’écrire sur une feuille.
  • Phase 4 : Demandez à chaque personne de transmettre sa feuille avec son idée à son voisin. Chacun se retrouve donc avec une nouvelle feuille contenant l’idée de son voisin.
  • Phase 5 : Demandez à chacun de s’en inspirer pour en créer une autre. Puis, demandez à chacun de faire circuler la feuille à son voisin avec contenant maintenant 2 idées pour répéter la phase 4.
  • Phase 6 : Continuez cet échange circulaire aussi longtemps que nécessaire pour avoir une bonne quantité d’idées. Quand le temps est écoulé, rassemblez toutes les idées. 

Ça vous paraît abstrait ? On vous donne un aperçu d’un atelier pendant lequel on réfléchissait à une appli mobile pour les membres d’une salle de sport.

Brainstorming silencieux : le Round Robin

Phase 7 : Votez collectivement pour éliminer les idées les moins plébiscitées, puis discutez des idées qui restent. Pour guider la discussion, donnez-vous des critères de sélection pour les pistes à retenir. Si vous n’êtes pas sûrs de vouloir écarter certaines idées, mettez-les dans un backlog et donnez-vous du temps : si vous y pensez toujours dans un mois, c’est sans doute que c’était une bonne idée.

Phase 2 : Co-création

On en a déjà un peu parlé pendant la phase d’idéation, pour finalement aboutir à la co-création d’une solution, il arrive un moment où vous devrez converger. 

Voilà donc en résumé les principales façons de converger rapidement vers une idée :

  • Le dot voting : le principe est simple, chaque personne a 3 points et peut attribuer au maximum 1 point par idée qu’elle souhaite garder.
  • Le diagramme d’affinité : l’idée ici est de regrouper les idées par grandes catégories distinctes les unes des autres. Le choix des différentes catégories est important car il vous permettra de réduire considérablement votre champ de décision. 
  • La matrice impact/effort : Dessiner votre matrice à 2 axes (de faible à fort impact / de petit à grand effort) et placez vos différentes idées sur celle-ci. Cette matrice vous permet d’objectiver la sélection des idées à conserver.

Conclusion

Ces ateliers plutôt fun ont quand même un objectif : vous permettre de formuler votre proposition de valeur, c’est-à-dire le bénéfice principal et unique de votre solution pour vos utilisateurs. 

Si vous trouvez le sujet dense (nous aussi) ou que vous ne savez pas comment gérer son implémentation dans vos équipes, on organise chez NUMA des formations au Design Thinking. 

Pour en savoir plus, découvrez le témoignage de L’Occitane !

L’objectif d’un atelier de Design Thinking est de développer les différentes solutions imaginées pour une opportunité donnée. Ce qui implique de le mettre en place au bon moment : 

  • Après avoir vécu l’expérience à travers les yeux de ses utilisateurs : en observant, en s'immergeant dans les expériences réelles de nos potentiels clients en menant des recherches utilisateurs.
  • Après avoir également bien défini les contours des problèmes que l’on cherche à résoudre avec notre solution et identifié une opportunité business, notamment grâce au How Might We.

Pour guider la phase de développement des solutions, on peut s’aider de plusieurs méthodes d’idéation qui capitalisent sur la diversité et l’intelligence collective de l’équipe projet. Le plus important à retenir est que la créativité en Design ne repose pas sur un processus linéaire de convergence sur une solution unique, mais plutôt sur un sourcing de plusieurs idées de solution d’abord, pour finalement arriver à un moment de convergence et co-construction d’une solution finale à plusieurs.

C’est aussi le moment où on cherche à valider les hypothèses derrière ses idées de solution auprès des utilisateurs, par exemple en leur présentant l’idée à travers un prototype pour recueillir du feedback sur l’expérience utilisateur et l’usage qu’ils font de la solution.

Se préparer au Design Thinking

Après avoir identifié et choisi le problème à adresser, la méthodologie du Design Thinking recommande de formuler ce problème en opportunité, car cela facilite la génération d’idées. 

La technique du How Might We : exprimer votre problématique sous forme d’opportunité vous donne un horizon pour passer à la phase de recherche de solutions. Le risque, si vous ne le faites pas, c’est de tomber amoureux de votre solution, et d’y adapter votre problème, alors qu’il faudrait faire le contraire.

Pour cela, cadrez le problème retenu en le formulant comme une question :

Comment pourrions-nous aider _______________ [utilisateur] à __________________________ [résoudre un problème] dans le but de __________________________ [bénéfice] ?

Deux principes clés

Principe n°1 : La contrainte stimule la créativité

Chez NUMA, on aime bien la preuve par l’exemple. On vous propose donc de vous prêter à l’exercice. Lisez et réalisez d’abord la 1ère consigne de manière isolée avant de découvrir la 2ème : 

Consigne n°1 : Prenez une feuille et un stylo et dessinez une maison, vous avez 10 secondes.

Consigne n°2 : Retournez votre feuille et dessinez 5 maisons différentes les unes des autres, vous avez 20 secondes.

Une fois vos 2 dessins réalisés, observez-les et vous vous rendrez certainement compte que vos 5 maisons à signes distinctifs sont plus originales que votre première maison, qui ressemble certainement à ça : 

dessin de maison

Dans la gestion de projet, le même phénomène se produit, la contrainte et la pression stimulent les idées des porteurs de projet pour faire émerger des solutions plus originales et abouties.

Principe n°2 : Le génie solitaire n’a pas sa place dans un processus d’innovation

À part peut-être quand on parle d’artistes (souvent incompris d’ailleurs). En business en tout cas, avoir une équipe réunissant une grande diversité de points de vue est votre meilleur avantage pour générer un large éventail d’idées originales et utiles. Le cas d’école quand on parle de projets co-créés c’est Wikipédia, la plus connue des encyclopédies en ligne, une plateforme collaborative entretenue par littéralement n’importe quel internaute et quelques milliers de bénévoles qui régulent le contenu publié. Plusieurs entreprises à succès ont d’ailleurs lancé leurs programmes d’Open Innovation qui favorisent la co-création et le crowdsourcing : IKEA, Unilever ou encore Sodexo.

Cas d’usage

La méthodologie Design Thinking peut-être vue comme une boîte à outils de techniques créatives à utiliser dans plusieurs scénarios : 

  • Générer de nouvelles idées, ce dont on parlera dans une prochaine partie
  • Challenger des idées, là-dessus on vous conseille cet article
  • Apprendre collectivement d’un projet passé

Intégrer la pensée Design Thinking, c’est se donner la possibilité de choisir une technique facilement, et de ressortir avec des solutions testées plutôt que lues dans un bouquin business qui aurait un titre proche de “Comment avoir 1000 idées à la seconde”.

Malgré ce qu’on dit de la fibre créative (on l’a ou on l’a pas), les ateliers de Design Thinking fonctionnent aussi très bien sur des profils techniques. Mettre en place un atelier de Design Thinking est peu coûteux et la dynamique de groupe en fait un exercice qui a souvent un bon rapport impact / effort.

Les phases d’un atelier de Design Thinking

Avant toute chose, malgré le fait que la démarche design soit collaborative, il faut cadrer l’atelier pour maximiser son impact : 

Définissez en amont ou en ouverture :

  • le processus de décision et les personnes décisionnaires
  • les critères de sélection de la solution finale

Phase 1 : Générer de nouvelles idées

Pour un brainstorming efficace en phase d’idéation du Design Thinking, vous pouvez choisir de passer par le dessin grâce au Design Studio, ou préférer les mots en optant pour le Round Robin.

Utiliser le dessin : le Design Studio

C’est quoi un Design Studio ?

Le Design Studio est une activité itérative et collaborative qui repose sur plusieurs cycles de génération d’idées, en divergence individuelle puis en convergence collective. Le but est de générer rapidement des solutions, d’abord chaque designer individuellement puis en groupe. L'intérêt est de le faire avec une équipe de designers aux profils variés afin de maximiser la génération d’idées. L’atelier se termine par une présentation des solutions trouvées et une critique constructive par le groupe.

Comment l’organiser ?

  • Participants : des équipes de 5 personnes max
  • Durée : 1h-3h
  • Présentiel : papier-stylo 
  • Distanciel : Tableau Blanc Interactif (par ex. Miro)

Quand l’organiser ?

​​❌ Ce n’est pas le bon choix quand : on démarre d’une feuille blanche, le sujet n’est pas défini.

✅ C’est le bon choix quand : on connaît assez bien le sujet et on veut le pousser un peu plus loin. Où quand on est déjà à la phase de génération de solutions, et pas à une phase de "je génère des idées pour explorer le sujet".

Le Design Studio en pratique !

Repartant de votre How Might We, l’exercice se déroule en 3 cycles et nécessite 1 feuille A4 et un stylo par participant : 

Cycle n°1 : Le crazy 4 - 10 minutes en individuel et en groupe

5 minutes en individuel : Prenez votre feuille et séparez-là en 4 parties, dans chaque partie dessinez ce qui vous vient en tête comme solution quand vous pensez à votre How Might We. 

5 minutes en groupe : Présentez tour à tour vos dessins, aucune question n’est autorisée à ce stade.

Cycle n°2 : Le crazy 2 - 10 minutes en individuel et en groupe

3 minutes en individuel : Séparez cette fois votre feuille en 2. En vous inspirant ou non de ce qui a été dessiné et présenté au cycle précédent, redessinez 2 solutions. Volez des idées, remixez-les, tout est permis !

7 minutes en groupe : Présentez tour à tour vos dessins au groupe et répondez aux questions.

Cycle n°3 : Le vote - 8 minutes en groupe

1 minute en silence : chacun choisit sa solution préférée parmi toutes celles des tours 1 et 2.

Puis, faites un tour de table pendant le temps qu’il reste, le gardien du temps prend les préférences de chacun et choisit l’idée qui sera présentée en collectif.

Utiliser les mots : le Round Robin

C’est quoi le Round Robin ?

Le Round Robin est une bonne technique pour générer, partager et co-construire des idées au sein d’un groupe

Comment l’organiser ?
  • Participants : 5 à 15 personnes
  • Durée : 30’ à 45’
  • Matériel : papiers, feutres  
Quand l’organiser ?

Ce n’est pas le bon choix quand : le projet est déjà bien avancé et une idée se dégage.

✅ C’est le bon choix quand : vous souhaitez favoriser la fluidité de pensée des individus et du groupe pour générer un maximum d’idées originales.


Le Round Robin en pratique !

  • Phase 1 : Donnez à chaque personne des feuilles pour qu’elle y note ses idées individuellement.
  • Phase 2 : Expliquez le problème que vous voulez résoudre en reprenant votre How Might We. Soyez précis sur les objectifs de la séance de brainstorming, répondez aux questions s’il y en a mais dissuadez la discussion : le Round Robin est un jeu silencieux en partie pour éviter que les participants ne s’influencent.
  • Phase 3 : Demandez à chacun de réfléchir en silence à une idée et de l’écrire sur une feuille.
  • Phase 4 : Demandez à chaque personne de transmettre sa feuille avec son idée à son voisin. Chacun se retrouve donc avec une nouvelle feuille contenant l’idée de son voisin.
  • Phase 5 : Demandez à chacun de s’en inspirer pour en créer une autre. Puis, demandez à chacun de faire circuler la feuille à son voisin avec contenant maintenant 2 idées pour répéter la phase 4.
  • Phase 6 : Continuez cet échange circulaire aussi longtemps que nécessaire pour avoir une bonne quantité d’idées. Quand le temps est écoulé, rassemblez toutes les idées. 

Ça vous paraît abstrait ? On vous donne un aperçu d’un atelier pendant lequel on réfléchissait à une appli mobile pour les membres d’une salle de sport.

Brainstorming silencieux : le Round Robin

Phase 7 : Votez collectivement pour éliminer les idées les moins plébiscitées, puis discutez des idées qui restent. Pour guider la discussion, donnez-vous des critères de sélection pour les pistes à retenir. Si vous n’êtes pas sûrs de vouloir écarter certaines idées, mettez-les dans un backlog et donnez-vous du temps : si vous y pensez toujours dans un mois, c’est sans doute que c’était une bonne idée.

Phase 2 : Co-création

On en a déjà un peu parlé pendant la phase d’idéation, pour finalement aboutir à la co-création d’une solution, il arrive un moment où vous devrez converger. 

Voilà donc en résumé les principales façons de converger rapidement vers une idée :

  • Le dot voting : le principe est simple, chaque personne a 3 points et peut attribuer au maximum 1 point par idée qu’elle souhaite garder.
  • Le diagramme d’affinité : l’idée ici est de regrouper les idées par grandes catégories distinctes les unes des autres. Le choix des différentes catégories est important car il vous permettra de réduire considérablement votre champ de décision. 
  • La matrice impact/effort : Dessiner votre matrice à 2 axes (de faible à fort impact / de petit à grand effort) et placez vos différentes idées sur celle-ci. Cette matrice vous permet d’objectiver la sélection des idées à conserver.

Conclusion

Ces ateliers plutôt fun ont quand même un objectif : vous permettre de formuler votre proposition de valeur, c’est-à-dire le bénéfice principal et unique de votre solution pour vos utilisateurs. 

Si vous trouvez le sujet dense (nous aussi) ou que vous ne savez pas comment gérer son implémentation dans vos équipes, on organise chez NUMA des formations au Design Thinking. 

Pour en savoir plus, découvrez le témoignage de L’Occitane !

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