Samedi 8 mai à 11h35, Esther, une ancienne collègue, découvre mes chroniques et m’écrit :
En lisant son texto, je me suis souvenue de ma peur, il y a tout juste un an, au moment du lancement de ces chroniques : je ne me sentais pas du tout légitime à raconter mes challenges du quotidien au nom de NUMA. Le fameux syndrome de l’imposteur. 😒
J’étais tombée sur une étude américaine qui affirmait que 60 à 70% de la population ressentait un syndrome de l’imposteur au moins une fois dans sa vie. Il faut dire qu’il y a tellement de situations dans lesquelles on peut ne pas se sentir légitime :
Il y a 3 pratiques qui m’ont aidée quand j’ai lancé ces chroniques :
1. Me mettre en action. Si on ne se confronte pas à ce qui fait peur, rien n’avancera… et on nourrira davantage son sentiment d'illégitimité. Je me suis donc mise à écrire et réécrire des chroniques pour m'approprier l'exercice et trouver le style dans lequel je me sentais à l'aise.
2. L’appel à un ami mentor. Pour me rassurer, j’avais sollicité deux de mes mentors avant de lancer mes chroniques. En leur pitchant l’idée, je me suis challengée sur le projet et sur la pertinence que j’en sois l’auteure.
3. Comprendre que c’était utile. Tout est une question de posture : en me disant que j’allais me servir de mes expériences pour écrire ces chroniques, j’ai tout de suite vu cet exercice comme un moyen de valoriser les challenges qu’on décide d’adresser chez NUMA. Tant que ce que j’écris est juste, engage la conversation et véhicule l’ADN de NUMA, c’est totalement légitime de les partager !
L’enseignement que j’en tire, c’est que la légitimité ne se construit pas seulement à partir de l'expérience professionnelle mais aussi à partir de ses convictions, son engagement, sa sincérité et son envie.
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