Aujourd’hui, vendre ne suffit plus. Entre des cycles de décision qui s’allongent, des interlocuteurs toujours plus nombreux et des échanges à la fois en visio, par mail et sur le terrain… le métier de commercial a changé. Et celui de manager commercial aussi. Voici les 4 piliers sur lesquels reposent le management efficace d’une unité commerciale
Un bon commercial a besoin de repères clairs pour donner le meilleur de lui-même : savoir où il va, sur quoi concentrer ses efforts et ce qu’on attend de lui fait toute la différence. Dans une équipe de vente, la clarté repose sur des objectifs précis, accessibles, compris de tous et des priorités bien établies. Lorsque ces éléments sont posés, l’équipe peut avancer dans la même direction et mieux collaborer.
Pour engager une équipe, il faut que la direction à suivre soit claire. La définition des objectifs est une étape inévitable qui oriente les efforts individuels et collectifs vers ce qui compte vraiment. Pour visualiser ses objectifs on peut utiliser la méthode SMART :
Cette méthode vous permet de définir quels sont les objectifs importants et de mobiliser les bonnes ressources pour les atteindre.
Chaque membre de l’équipe doit savoir précisément ce qu’on attend de lui. Cela passe par une formalisation claire des missions mais aussi une répartition des tâches cohérente avec les compétences de chacun.
Dans le cadre d’un projet collectif, il est également utile de désigner des rôles de leadership au sein même de l’équipe, pour renforcer la responsabilité partagée.
Il est tout aussi important de rendre visibles les rôles de chacun aux yeux de tous : qui fait quoi, avec qui, et sur quel périmètre. Clarifier les zones d’interaction entre les rôles et les indicateurs de succès évite les malentendus, limite les conflits d’attribution et favorise une coopération fluide.
Par exemple, au début d’un projet, lors de la réunion de lancement, on prend 20 minutes pour bien fixer les rôles et, surtout, s’assurer qu’ils ont été compris par chacun. Ensuite, on note tout cela dans un document que l’on met à disposition de chacun.
Atteindre ses objectifs, c’est important. Mais encore faut-il que ces objectifs aillent dans le bon sens — celui qui fait avancer l’entreprise et fait grandir les équipes.
Le rôle du manager, c’est justement de veiller à ça. Concrètement, ça veut dire :
C’est comme ça qu’on crée de l’alignement — pas ponctuel, mais durable.
Même quand la performance individuelle est mise en avant, le collectif reste un vrai moteur. Une bonne dynamique d’équipe encourage l’entraide, le partage et désamorce les tensions. Le manager a un rôle central pour faire vivre cette cohésion au quotidien.
Des points hebdomadaires, revues de performances ou des points individuels, plus ciblés, créent un cadre d’échange, de partage, de donner du feedback et de s’assurer que chacun reste impliqué dans la vie de l’équipe. Ces temps permettent de maintenir une circulation fluide de l’information, d’avoir des feedbacks réguliers et de garder chacun engagé dans la dynamique collective.
Par exemple : chaque semaine, l’équipe commerciale organise une réunion dédiée au "deal breakdown" : chaque commercial y présente une opportunité gagnée ou perdue en détaillant le contexte (client, offre, enjeu), les étapes et les leviers qui ont fonctionné ou non. Ensemble, l’équipe analyse ces retours pour identifier les bonnes pratiques et les axes d’amélioration.
La reconnaissance, même simple, a un pouvoir puissant pour motiver vos collaborateurs. Mettre en lumière un travail bien fait ou encourager les initiatives, que ce soit par un simple « merci » ou par d’autres formes de gratification, renforce leur engagement.
Par exemple : chaque fin de trimestre, prendre un temps pour féliciter le travail accompli, que ce soit par un déjeuner, une petite cérémonie ou lors d'une simple réunion. Le but est de dédier un temps spécifiquement pour ça.
Un changement de ton, un retrait progressif ou une baisse d’énergie peuvent signaler un début de désengagement. Le rôle du manager est d’être attentif à ces signes faibles, et de les aborder sans attendre.
Cela passe aussi par une vigilance sur la charge de travail : en discuter régulièrement, en points individuels ou collectifs, permet de créer un espace d’écoute et d’agir avant que la situation ne se dégrade.
Par exemple : une fois par mois, prévoyez un point d’équipe dédié à la “charge perçue” — un moment où l’on ne parle pas de chiffres ou de résultats, mais de ressenti face au rythme de travail. L’objectif est de détecter une éventuelle surcharge et d’ajuster la répartition des tâches si besoin, avant que cela n’impacte la motivation ou la performance.
Le management commercial repose sur des indicateurs, mais il ne suffit pas de suivre les chiffres. Il faut les interpréter, comprendre les tendances, et ajuster rapidement les actions en fonction des retours du terrain. Une approche agile permet de rester réactif et de maximiser les résultats.
Suivre uniquement le chiffre d’affaires ne suffit pas pour piloter efficacement votre activité et la performance de votre équipe commerciale. Pour une vision réellement pertinente, il est indispensable d’y associer d’autres indicateurs clés tels que :
Ces KPIs ne doivent pas être choisis au hasard. Ils doivent refléter votre contexte actuel (phase de croissance, lancement d’un nouveau produit, transformation interne…) et vos priorités stratégiques. Prenez le temps de :
Une fois ces éléments en place, vous serez mieux armé pour détecter les signaux faibles, anticiper les risques, et ajuster vos actions de manière proactive et éclairée.
Ne vous fiez pas uniquement aux données : croisez-les systématiquement avec ce qui remonte du terrain. Une lecture purement chiffrée peut faire passer à côté de signaux humains importants.
Échangez régulièrement avec les commerciaux, les managers, écoutez les retours clients. Confronter ces ressentis aux indicateurs vous aidera à mieux identifier les leviers d’action et à ajuster vos priorités.
Par exemple, ce mois-ci, le nombre de briefs commerciaux a augmenté de 30% par rapport à la même période l’an dernier. Sur le papier, c’est un bon signe. Mais les retours de l’équipe révèlent une fatigue généralisée et une baisse de la qualité de ces briefs, ce qui fait perdre en efficacité. Sans ces signaux terrain, on pourrait à tort considérer cette hausse comme un progrès, alors qu’elle masque une surcharge et un risque de contre-performance.
Dans un environnement commercial, l’impact ne repose pas uniquement sur la motivation ou l’atteinte des objectifs. Ce qui fait réellement la différence, c’est la capacité d’apprentissage continu. Le secteur évolue sans cesse : nouveaux outils, nouveaux scripts, nouvelles postures de vente… Pour rester performantes, les équipes doivent apprendre en permanence.
Dans ce contexte, le manager joue un rôle clé. Il doit adopter une posture de coach, en accompagnant le développement des compétences au sein de son équipe.
Dans les deux cas, le feedback est un outil précieux pour progresser individuellement et collectivement, à condition d’être formulé de manière claire, constructive et bienveillante.
Le “peer coaching” (coaching entre pairs) permet aux collaborateurs de prendre du recul sur leur posture, de développer un esprit d’entraide et d’échanger des retours constructifs entre pairs. Cette pratique encourage une culture de progression collective, qui ne repose pas uniquement sur l’intervention du manager.
Par exemple, vous pouvez former des profils juniors en organisant des points individuels avec des commerciaux seniors, avec pour objectif d’échanger des méthodes, des astuces, des conseils ou des outils qui peuvent être utiles.
Pour soutenir la progression de chaque collaborateur, il est essentiel de structurer des parcours de développement adaptés : plan d’actions, formation à la négociation, développement de la posture…
Ces parcours peuvent inclure des formats variés, mais privilégier des formations avec des mises en situation réelles, car cela a souvent plus d’impact, notamment pour des commerciaux confrontés au terrain.
L’objectif : offrir des repères concrets, renforcer les compétences clés, et accompagner la montée en puissance de manière durable.
Le management des unités commerciales repose sur une combinaison de clarté, de cohésion, d'agilité et de développement continu. En s'appuyant sur ces quatre piliers, les managers peuvent construire des équipes performantes, résilientes et alignées avec les objectifs stratégiques de l'entreprise.
Pour approfondir ces thématiques, découvrez les workshop Numa dédié au management d’équipe
Aujourd’hui, vendre ne suffit plus. Entre des cycles de décision qui s’allongent, des interlocuteurs toujours plus nombreux et des échanges à la fois en visio, par mail et sur le terrain… le métier de commercial a changé. Et celui de manager commercial aussi. Voici les 4 piliers sur lesquels reposent le management efficace d’une unité commerciale
Un bon commercial a besoin de repères clairs pour donner le meilleur de lui-même : savoir où il va, sur quoi concentrer ses efforts et ce qu’on attend de lui fait toute la différence. Dans une équipe de vente, la clarté repose sur des objectifs précis, accessibles, compris de tous et des priorités bien établies. Lorsque ces éléments sont posés, l’équipe peut avancer dans la même direction et mieux collaborer.
Pour engager une équipe, il faut que la direction à suivre soit claire. La définition des objectifs est une étape inévitable qui oriente les efforts individuels et collectifs vers ce qui compte vraiment. Pour visualiser ses objectifs on peut utiliser la méthode SMART :
Cette méthode vous permet de définir quels sont les objectifs importants et de mobiliser les bonnes ressources pour les atteindre.
Chaque membre de l’équipe doit savoir précisément ce qu’on attend de lui. Cela passe par une formalisation claire des missions mais aussi une répartition des tâches cohérente avec les compétences de chacun.
Dans le cadre d’un projet collectif, il est également utile de désigner des rôles de leadership au sein même de l’équipe, pour renforcer la responsabilité partagée.
Il est tout aussi important de rendre visibles les rôles de chacun aux yeux de tous : qui fait quoi, avec qui, et sur quel périmètre. Clarifier les zones d’interaction entre les rôles et les indicateurs de succès évite les malentendus, limite les conflits d’attribution et favorise une coopération fluide.
Par exemple, au début d’un projet, lors de la réunion de lancement, on prend 20 minutes pour bien fixer les rôles et, surtout, s’assurer qu’ils ont été compris par chacun. Ensuite, on note tout cela dans un document que l’on met à disposition de chacun.
Atteindre ses objectifs, c’est important. Mais encore faut-il que ces objectifs aillent dans le bon sens — celui qui fait avancer l’entreprise et fait grandir les équipes.
Le rôle du manager, c’est justement de veiller à ça. Concrètement, ça veut dire :
C’est comme ça qu’on crée de l’alignement — pas ponctuel, mais durable.
Même quand la performance individuelle est mise en avant, le collectif reste un vrai moteur. Une bonne dynamique d’équipe encourage l’entraide, le partage et désamorce les tensions. Le manager a un rôle central pour faire vivre cette cohésion au quotidien.
Des points hebdomadaires, revues de performances ou des points individuels, plus ciblés, créent un cadre d’échange, de partage, de donner du feedback et de s’assurer que chacun reste impliqué dans la vie de l’équipe. Ces temps permettent de maintenir une circulation fluide de l’information, d’avoir des feedbacks réguliers et de garder chacun engagé dans la dynamique collective.
Par exemple : chaque semaine, l’équipe commerciale organise une réunion dédiée au "deal breakdown" : chaque commercial y présente une opportunité gagnée ou perdue en détaillant le contexte (client, offre, enjeu), les étapes et les leviers qui ont fonctionné ou non. Ensemble, l’équipe analyse ces retours pour identifier les bonnes pratiques et les axes d’amélioration.
La reconnaissance, même simple, a un pouvoir puissant pour motiver vos collaborateurs. Mettre en lumière un travail bien fait ou encourager les initiatives, que ce soit par un simple « merci » ou par d’autres formes de gratification, renforce leur engagement.
Par exemple : chaque fin de trimestre, prendre un temps pour féliciter le travail accompli, que ce soit par un déjeuner, une petite cérémonie ou lors d'une simple réunion. Le but est de dédier un temps spécifiquement pour ça.
Un changement de ton, un retrait progressif ou une baisse d’énergie peuvent signaler un début de désengagement. Le rôle du manager est d’être attentif à ces signes faibles, et de les aborder sans attendre.
Cela passe aussi par une vigilance sur la charge de travail : en discuter régulièrement, en points individuels ou collectifs, permet de créer un espace d’écoute et d’agir avant que la situation ne se dégrade.
Par exemple : une fois par mois, prévoyez un point d’équipe dédié à la “charge perçue” — un moment où l’on ne parle pas de chiffres ou de résultats, mais de ressenti face au rythme de travail. L’objectif est de détecter une éventuelle surcharge et d’ajuster la répartition des tâches si besoin, avant que cela n’impacte la motivation ou la performance.
Le management commercial repose sur des indicateurs, mais il ne suffit pas de suivre les chiffres. Il faut les interpréter, comprendre les tendances, et ajuster rapidement les actions en fonction des retours du terrain. Une approche agile permet de rester réactif et de maximiser les résultats.
Suivre uniquement le chiffre d’affaires ne suffit pas pour piloter efficacement votre activité et la performance de votre équipe commerciale. Pour une vision réellement pertinente, il est indispensable d’y associer d’autres indicateurs clés tels que :
Ces KPIs ne doivent pas être choisis au hasard. Ils doivent refléter votre contexte actuel (phase de croissance, lancement d’un nouveau produit, transformation interne…) et vos priorités stratégiques. Prenez le temps de :
Une fois ces éléments en place, vous serez mieux armé pour détecter les signaux faibles, anticiper les risques, et ajuster vos actions de manière proactive et éclairée.
Ne vous fiez pas uniquement aux données : croisez-les systématiquement avec ce qui remonte du terrain. Une lecture purement chiffrée peut faire passer à côté de signaux humains importants.
Échangez régulièrement avec les commerciaux, les managers, écoutez les retours clients. Confronter ces ressentis aux indicateurs vous aidera à mieux identifier les leviers d’action et à ajuster vos priorités.
Par exemple, ce mois-ci, le nombre de briefs commerciaux a augmenté de 30% par rapport à la même période l’an dernier. Sur le papier, c’est un bon signe. Mais les retours de l’équipe révèlent une fatigue généralisée et une baisse de la qualité de ces briefs, ce qui fait perdre en efficacité. Sans ces signaux terrain, on pourrait à tort considérer cette hausse comme un progrès, alors qu’elle masque une surcharge et un risque de contre-performance.
Dans un environnement commercial, l’impact ne repose pas uniquement sur la motivation ou l’atteinte des objectifs. Ce qui fait réellement la différence, c’est la capacité d’apprentissage continu. Le secteur évolue sans cesse : nouveaux outils, nouveaux scripts, nouvelles postures de vente… Pour rester performantes, les équipes doivent apprendre en permanence.
Dans ce contexte, le manager joue un rôle clé. Il doit adopter une posture de coach, en accompagnant le développement des compétences au sein de son équipe.
Dans les deux cas, le feedback est un outil précieux pour progresser individuellement et collectivement, à condition d’être formulé de manière claire, constructive et bienveillante.
Le “peer coaching” (coaching entre pairs) permet aux collaborateurs de prendre du recul sur leur posture, de développer un esprit d’entraide et d’échanger des retours constructifs entre pairs. Cette pratique encourage une culture de progression collective, qui ne repose pas uniquement sur l’intervention du manager.
Par exemple, vous pouvez former des profils juniors en organisant des points individuels avec des commerciaux seniors, avec pour objectif d’échanger des méthodes, des astuces, des conseils ou des outils qui peuvent être utiles.
Pour soutenir la progression de chaque collaborateur, il est essentiel de structurer des parcours de développement adaptés : plan d’actions, formation à la négociation, développement de la posture…
Ces parcours peuvent inclure des formats variés, mais privilégier des formations avec des mises en situation réelles, car cela a souvent plus d’impact, notamment pour des commerciaux confrontés au terrain.
L’objectif : offrir des repères concrets, renforcer les compétences clés, et accompagner la montée en puissance de manière durable.
Le management des unités commerciales repose sur une combinaison de clarté, de cohésion, d'agilité et de développement continu. En s'appuyant sur ces quatre piliers, les managers peuvent construire des équipes performantes, résilientes et alignées avec les objectifs stratégiques de l'entreprise.
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Un manager d’unité commerciale est responsable d’une équipe de vente. Il définit les objectifs, organise le travail, anime la dynamique d’équipe, pilote la performance et développe les compétences pour atteindre les résultats stratégiques.
Les unités commerciales sont des équipes ou divisions dédiées à la vente au sein d’une entreprise. Elles peuvent être segmentées par produits, zones géographiques ou types de clients, chacune avec des objectifs et stratégies spécifiques.
Manager une unité commerciale repose sur quatre piliers : clarifier objectifs et rôles, créer une cohésion d’équipe durable, piloter la performance avec agilité et accompagner le développement continu des compétences via feedbacks, coaching et formations.
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