Un manager n’a pas toujours le luxe de diriger une équipe homogène. Entre un collaborateur fraîchement recruté, une experte autonome depuis trois ans et un collègue démotivé après un échec, il faut souvent composer avec des profils très différents… parfois dans la même journée.
Le management situationnel permet justement d’ajuster son style sans se perdre dans l’incohérence. Il repose sur un principe simple : adapter sa posture en fonction du niveau de maturité et de motivation de chaque collaborateur. Ce modèle donne au manager la flexibilité nécessaire pour accompagner, responsabiliser et faire progresser ses équipes sans jamais perdre de vue la direction commune.
Prenons deux cas très concrets :
Manager ces deux profils de la même manière, c’est forcément frustrer l’un des deux. Adapter son style n’est pas une marque de faiblesse : c’est un signe de maturité managériale et une condition pour développer les compétences de chacun.
Ce type d’approche n’a rien de théorique. Il permet très concrètement de :
Le leadership situationnel n’a rien de théorique. C’est une méthode de management agile qui aide le manager à soutenir sans étouffer, à lâcher prise sans abandonner, et à mieux répartir son temps. En dosant son accompagnement selon les besoins réels, il devient plus efficace et plus juste.
Le management situationnel croise deux dimensions : le niveau d’autonomie et le niveau de motivation du collaborateur. De cette lecture naissent quatre styles de management : directif, persuasif, participatif et délégatif. Chaque style correspond à un degré différent d’accompagnement et de prise d’initiative

Exemples concrets :
Ces ajustements ne sont pas arbitraires : ils soutiennent directement le développement des compétences et renforcent la confiance mutuelle.
Ce point est souvent mal compris, y compris par des managers expérimentés. Il ne s’agit pas de « classer » ses collaborateurs dans des cases fixes . “Lui, c’est un junior, donc je reste directif” ou “Elle est autonome, je ne m’en occupe plus.” Ce serait une lecture trop figée des dynamiques de travail.
Un collaborateur n’a pas un style de management assigné à vie. Ce qui compte, c’est le contexte, la tâche, le niveau de pression, et les attentes du moment.
Prenons un exemple : Nadia, cheffe de projet confirmée, gère parfaitement son portefeuille habituel. Mais quand elle est missionnée sur un sujet stratégique avec forte exposition au COMEX, elle doute, elle avance moins vite, elle sollicite davantage. Un accompagnement plus présent (coaching ou participation renforcée) peut s’avérer utile pendant cette période, avant de revenir à un mode plus délégatif.
Le style d’accompagnement doit s’adapter à la tâche, au moment, à l’état d’esprit du collaborateur. Et ça peut bouger vite : en quelques semaines, une même personne peut passer d’un besoin fort d’encadrement à une posture très autonome… ou l’inverse.
Le vrai travail du manager, ce n’est pas d’appliquer une recette, c’est de poser un diagnostic continu, en prenant en compte les éléments suivants :
En bref, il ne s’agit pas de trouver le bon style pour chaque personne, mais d’adopter le type de leadership adapté à la situation, en tenant compte du niveau de maturité sur un sujet donné.
Adapter son style est indispensable, mais dangereux si c’est fait en silence. Un changement de ton ou de niveau d’implication peut être interprété comme un désaveu, un manque de confiance ou une micro-sanction. Et quand on ne dit rien, les collaborateurs remplissent eux-mêmes les blancs, souvent avec des hypothèses peu flatteuses.
Exemple : “Je suis plus présent sur ce sujet car il est sensible pour le client. Mon objectif, c’est que tu sois autonome dessus d’ici un mois.”
Dire ce qu’on fait, et pourquoi on le fait, désamorce les malentendus, évite les crispations, et construit un rapport adulte à la posture managériale. Cela permet aussi de renforcer la relation de confiance, et de clarifier les étapes vers plus d’autonomie.
Les meilleurs managers ne laissent pas planer le doute sur qui décide quoi. Ils posent des règles claires, adaptées au contexte :
Cette clarté sur la prise de décision permet à chacun de savoir où il se situe, et évite les interprétations. Elle peut être formalisée à l’oral, dans un mail récap, ou à travers une fiche de rôle simple. Ce n’est pas bureaucratique : c’est sécurisant.
Ce n’est pas parce qu’un manager adapte son niveau d’implication qu’il change de cap. Les objectifs, les priorités, les critères de qualité doivent rester stables. C’est cette stabilité qui permet à l’équipe de se repérer, même quand la forme d’accompagnement varie d’une personne ou d’un sujet à l’autre.
Un manager peut passer d’une posture directive à délégative sans remettre en cause la vision collective ni les attendus. Ce qui compte, c’est la cohérence : “Mon accompagnement change parce que la situation évolue, pas parce que je change d’avis.”. Le message implicite : “Mon accompagnement s’ajuste, mais notre direction reste claire.”
Le management situationnel ne demande pas une formation de 5 jours. Il repose sur une lecture simple des situations et une capacité à en parler clairement. Ce qui fait la différence, ce n’est pas la théorie, mais la mise en pratique au bon moment, avec les bons mots.
Les RH peuvent :
Ces outils permettent de mieux accompagner les managers dans leur prise de décision quotidienne, sans les noyer dans des modèles abstraits.
Certains managers pensent qu’ils doivent tout maîtriser pour être crédibles. Or, savoir quand accompagner, quand lâcher, quand revenir, c’est un signe de maturité, pas de flottement.
Il est utile que la culture managériale valorise :
Le leadership situationnel n’est ni un gadget RH ni un modèle figé. C’est une pratique qui repose sur l’écoute, la clarté et la capacité à faire évoluer son accompagnement selon le niveau de maturité, des besoins et du contexte. Le défi n’est pas de choisir un style une fois pour toutes, mais de garder une ligne claire dans ses objectifs tout en restant agile dans sa posture.
Un manager n’a pas toujours le luxe de diriger une équipe homogène. Entre un collaborateur fraîchement recruté, une experte autonome depuis trois ans et un collègue démotivé après un échec, il faut souvent composer avec des profils très différents… parfois dans la même journée.
Le management situationnel permet justement d’ajuster son style sans se perdre dans l’incohérence. Il repose sur un principe simple : adapter sa posture en fonction du niveau de maturité et de motivation de chaque collaborateur. Ce modèle donne au manager la flexibilité nécessaire pour accompagner, responsabiliser et faire progresser ses équipes sans jamais perdre de vue la direction commune.
Prenons deux cas très concrets :
Manager ces deux profils de la même manière, c’est forcément frustrer l’un des deux. Adapter son style n’est pas une marque de faiblesse : c’est un signe de maturité managériale et une condition pour développer les compétences de chacun.
Ce type d’approche n’a rien de théorique. Il permet très concrètement de :
Le leadership situationnel n’a rien de théorique. C’est une méthode de management agile qui aide le manager à soutenir sans étouffer, à lâcher prise sans abandonner, et à mieux répartir son temps. En dosant son accompagnement selon les besoins réels, il devient plus efficace et plus juste.
Le management situationnel croise deux dimensions : le niveau d’autonomie et le niveau de motivation du collaborateur. De cette lecture naissent quatre styles de management : directif, persuasif, participatif et délégatif. Chaque style correspond à un degré différent d’accompagnement et de prise d’initiative

Exemples concrets :
Ces ajustements ne sont pas arbitraires : ils soutiennent directement le développement des compétences et renforcent la confiance mutuelle.
Ce point est souvent mal compris, y compris par des managers expérimentés. Il ne s’agit pas de « classer » ses collaborateurs dans des cases fixes . “Lui, c’est un junior, donc je reste directif” ou “Elle est autonome, je ne m’en occupe plus.” Ce serait une lecture trop figée des dynamiques de travail.
Un collaborateur n’a pas un style de management assigné à vie. Ce qui compte, c’est le contexte, la tâche, le niveau de pression, et les attentes du moment.
Prenons un exemple : Nadia, cheffe de projet confirmée, gère parfaitement son portefeuille habituel. Mais quand elle est missionnée sur un sujet stratégique avec forte exposition au COMEX, elle doute, elle avance moins vite, elle sollicite davantage. Un accompagnement plus présent (coaching ou participation renforcée) peut s’avérer utile pendant cette période, avant de revenir à un mode plus délégatif.
Le style d’accompagnement doit s’adapter à la tâche, au moment, à l’état d’esprit du collaborateur. Et ça peut bouger vite : en quelques semaines, une même personne peut passer d’un besoin fort d’encadrement à une posture très autonome… ou l’inverse.
Le vrai travail du manager, ce n’est pas d’appliquer une recette, c’est de poser un diagnostic continu, en prenant en compte les éléments suivants :
En bref, il ne s’agit pas de trouver le bon style pour chaque personne, mais d’adopter le type de leadership adapté à la situation, en tenant compte du niveau de maturité sur un sujet donné.
Adapter son style est indispensable, mais dangereux si c’est fait en silence. Un changement de ton ou de niveau d’implication peut être interprété comme un désaveu, un manque de confiance ou une micro-sanction. Et quand on ne dit rien, les collaborateurs remplissent eux-mêmes les blancs, souvent avec des hypothèses peu flatteuses.
Exemple : “Je suis plus présent sur ce sujet car il est sensible pour le client. Mon objectif, c’est que tu sois autonome dessus d’ici un mois.”
Dire ce qu’on fait, et pourquoi on le fait, désamorce les malentendus, évite les crispations, et construit un rapport adulte à la posture managériale. Cela permet aussi de renforcer la relation de confiance, et de clarifier les étapes vers plus d’autonomie.
Les meilleurs managers ne laissent pas planer le doute sur qui décide quoi. Ils posent des règles claires, adaptées au contexte :
Cette clarté sur la prise de décision permet à chacun de savoir où il se situe, et évite les interprétations. Elle peut être formalisée à l’oral, dans un mail récap, ou à travers une fiche de rôle simple. Ce n’est pas bureaucratique : c’est sécurisant.
Ce n’est pas parce qu’un manager adapte son niveau d’implication qu’il change de cap. Les objectifs, les priorités, les critères de qualité doivent rester stables. C’est cette stabilité qui permet à l’équipe de se repérer, même quand la forme d’accompagnement varie d’une personne ou d’un sujet à l’autre.
Un manager peut passer d’une posture directive à délégative sans remettre en cause la vision collective ni les attendus. Ce qui compte, c’est la cohérence : “Mon accompagnement change parce que la situation évolue, pas parce que je change d’avis.”. Le message implicite : “Mon accompagnement s’ajuste, mais notre direction reste claire.”
Le management situationnel ne demande pas une formation de 5 jours. Il repose sur une lecture simple des situations et une capacité à en parler clairement. Ce qui fait la différence, ce n’est pas la théorie, mais la mise en pratique au bon moment, avec les bons mots.
Les RH peuvent :
Ces outils permettent de mieux accompagner les managers dans leur prise de décision quotidienne, sans les noyer dans des modèles abstraits.
Certains managers pensent qu’ils doivent tout maîtriser pour être crédibles. Or, savoir quand accompagner, quand lâcher, quand revenir, c’est un signe de maturité, pas de flottement.
Il est utile que la culture managériale valorise :
Le leadership situationnel n’est ni un gadget RH ni un modèle figé. C’est une pratique qui repose sur l’écoute, la clarté et la capacité à faire évoluer son accompagnement selon le niveau de maturité, des besoins et du contexte. Le défi n’est pas de choisir un style une fois pour toutes, mais de garder une ligne claire dans ses objectifs tout en restant agile dans sa posture.
Le leadership situationnel est un modèle de management qui consiste à adapter son style en fonction du niveau de compétence et de motivation d’un collaborateur. Il repose sur quatre types de leadership : directif, coaching, participatif et délégatif.
Pour appliquer le management situationnel, un manager doit évaluer le niveau de maturité de chaque membre de son équipe, puis ajuster son accompagnement : cadrer davantage un collaborateur en phase d’apprentissage ou déléguer totalement à un profil autonome.
Adapter son style permet d’apporter le bon niveau de soutien sans perdre en cohérence. En explicitant les règles du jeu et les prises de décision, le manager renforce la compréhension, la confiance et le développement des compétences dans l’équipe.
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