Les 3 fondements du leadership participatif

29/5/2024
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Les 3 fondements du leadership participatif

Le leadership participatif, en contraste avec les modèles hiérarchiques plus traditionnels, valorise la collaboration et l'inclusion dans la prise de décision. Il reconnaît les contributions uniques de chaque membre de l'équipe et favorise ainsi généralement la création d’un climat de confiance, stimule la créativité et encourage l'innovation. Dans cet article, nous examinons les fondements de ce mode de leadership, ses avantages pratiques et les compétences essentielles pour le mettre en œuvre efficacement dans divers contextes organisationnels. 

1. Écouter et laisser s’exprimer les avis

Le premier fondement du leadership participatif est bien sûr l’écoute active. En effet, pour créer un environnement où chacun se sent libre de s’exprimer, il est crucial de savoir bien écouter et de donner à chacun la possibilité de donner son avis. 

a) Savoir bien écouter

Un bon leader sait s’appuyer sur les autres pour développer son équipe. Et pour cela, il doit bien sûr savoir écouter l’avis de chacun. Une bonne écoute peut passer par plusieurs actions telles que : 

  • Encourager l’expression d’avis de profils différents pour créer des débats constructifs. “Je propose que chacun donne son avis sur le point qu’on vient de voir, pour qu’on puisse montrer nos différents points de vue et réfléchir ensemble”
  • Prendre le temps de reconnaître les contributions individuelles. "Je voudrais remercier Sophie pour sa très bonne gestion du temps, ce qui nous a permis de respecter nos délais."
  • Faire attention à ce que chacun se sente respecté lors des échanges. "Je souhaite qu'on écoute l'avis de chacun sans s'interrompre, même si l'on est pas d'accord avec son voisin".

En effet, lorsque les membres de l'équipe se sentent valorisés et respectés, ils sont plus enclins à partager ouvertement leurs idées, même en cas de désaccord.

Autre point d’attention pour pratiquer l’écoute active : prendre le temps de vérifier l’alignement de tous avec les décisions qui sont prises. Plutôt que de se limiter à demander si les directives sont claires, les leaders doivent engager une conversation approfondie pour s'assurer que chaque membre de l'équipe comprenne non seulement ce qui doit être fait, mais aussi pourquoi c'est important et comment cela s'inscrit dans la vision globale de l'organisation. 

Enfin, Il est essentiel de rester vigilant face aux réponses superficielles ou ambiguës. Demander des reformulations ou des clarifications permet de garantir une compréhension réelle et approfondie. Cela encourage les membres de l'équipe à réfléchir de manière critique et à exprimer leurs idées de manière claire et concise. Poser des questions ouvertes et encourager la discussion, permet aux managers de créer un espace où chacun se sent en sécurité pour contribuer de manière significative.

Après avoir mis en place ces bonnes pratiques, les managers peuvent encourager une participation active et engagée de la part de tous les membres de l'équipe, ce qui contribue à la prise de décision efficace et à la réalisation des objectifs organisationnels.

b) Donner la place à chacun pour s’exprimer

En réunion, donner la place à toutes et à tous est primordial pour créer de la cohésion et faire en sorte que la communication soit fluide. Il ne suffit pas de laisser la parole aux personnes les plus bavardes ; il s'agit plutôt d'instaurer un environnement où chacun se sent libre de contribuer, quel que soit son tempérament : 

  • Privilégier les questions ouvertes, qui encouragent une réflexion approfondie et une participation active, est une pratique essentielle. Ces questions permettent à chacun de partager ses idées, ses préoccupations et ses suggestions de manière plus libre et créative, ce qui encourage ainsi une discussion riche et diversifiée.
  • Informer à l'avance des sujets à aborder lors des réunions permet aux membres de l'équipe de se préparer adéquatement. Cela leur offre l'opportunité de réfléchir à leurs points de vue, de rassembler des informations pertinentes et de formuler des questions ou des commentaires constructifs. Cette préparation en amont contribue à rendre les échanges plus productifs et à garantir une participation équilibrée de tous les membres de l'équipe.

En résumé, pour assurer une participation équitable et constructive lors des réunions, vous devez créer un climat d’inclusivité. Cela passe par l'utilisation de questions ouvertes, la préparation proactive des discussions à venir et une attention particulière à laisser la parole à tous les membres de l'équipe, en mettant chacun à un même pied d’égalité, quelle que soit la personnalité ou le style de communication. 

2. Permettre la prise d’initiatives

Pour encourager la prise d’initiatives, vous devez faciliter un mode de communication ouvert qui permet à chacun de gagner en confiance et donc de prendre plus d’initiatives. 

a) Créer un espace d’échanges d’idées

Créer un espace propice à l’idéation et au partage d’initiatives peut se faire via deux biais : 

  1. Faciliter la circulation des idées : c’est essentiel pour stimuler la créativité, une certaine intelligence collective et l'innovation au sein d'une équipe. Cela peut être réalisé par la mise en place de canaux de communication dédiés dans les outils en ligne, tels que des plateformes de messagerie ou des espaces de collaboration. Ces canaux offrent un espace où les membres de l'équipe peuvent partager librement leurs idées, poser des questions et collaborer sur des projets.Encourager activement la recherche et le partage d'informations intéressantes :  cela peut passer par la mise en place de programmes de formation, la recommandation de lectures ou la diffusion d'articles et de ressources pertinentes. Montrer la voie à chaque membre de l’équipe à de nouvelles idées : “J’ai vu cet article sur l’intelligence artificielle, ça pourrait être intéressant de s’y attarder…”
  • Sortir de son propre environnement pour s'inspirer de pratiques hors de l’entreprise : cela peut impliquer d'assister à des conférences industrielles, de participer à des réseaux professionnels ou de nouer des partenariats avec d'autres organisations. S’ouvrir à de nouvelles expériences et échanger avec des personnes extérieures permet aux membres de l’équipe de puiser dans un large éventail d’idées et nourrit leur créativité. 

Avec les différentes approches combinées, les managers peuvent créer un environnement où la libre circulation des idées est vraiment et concrètement encouragée. Cela permet de développer une vraie culture de la créativité et de concevoir des projets toujours plus innovants. 

b) Encourager l’autonomie

Pour créer les conditions qui permettent aux collaborateurs de gagner en autonomie, un bon leader doit savoir développer un cadre dans lequel les risques calculés et les erreurs sont acceptés. Plusieurs initiatives permettent de créer cette dynamiques : 

  • Reconnaître explicitement  que toutes les décisions comportent un certain niveau de risque, mais que ce risque peut être atténué par une bonne analyse en amont et une planification soucieuse du détail. 
  • Encourager le partage des convictions et des points de vue plutôt que de tout de suite imposer des directives strictes. 
  • Laisser les collaborateurs prendre des initiatives sur des tâches qui amènent un peu plus de défis que la moyenne.
  • Reconnaître et valoriser les petites initiatives qui contribuent à la stratégie globale de l'organisation. Même les actions apparemment insignifiantes peuvent avoir un impact significatif sur la réalisation des objectifs à long terme. Ces petites victoires célébrées reconnaissent aussi la contribution de tous les individus au sein de l'entreprise, les leaders renforcent donc le sentiment d'appartenance et encouragent une implication à tous les niveaux de l'organisation.

3. Autoriser l’échec

Bien évidemment, si vous souhaitez développer un leadership participatif au sein de vos équipes, vous devez accepter et valoriser les échecs.  À vous de transformer ces derniers en opportunités d’amélioration continue. 

a) Adopter la bonne approche

L’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage. Le rôle d’un bon leader ? Savoir identifier les signes avant-coureurs d'un échec pour intervenir précocement et en limiter les dommages. Il peut s’agir, par exemple, de retards récurrents ou de tensions interpersonnelles. Les managers ou les équipes peuvent agir rapidement pour ajuster les plans ou réaffecter les ressources en fonction des éléments détectés. Par exemple, en remarquant une hausse des tensions entre membres de l'équipe, il peut organiser une réunion pour clarifier les objectifs et redistribuer les tâches afin de rétablir une dynamique positive.

Anticiper c’est bien, mais parfois il faut aussi accepter l’échec et savoir en tirer les bonnes leçons pour renforcer les équipes et les aider à s’améliorer en continu. 

b) Faire de l’échec une force

La méthode DAKI (Drop, Add, Keep, Improve) est un outil de rétrospective agile qui permet de transformer les échecs en forces en se concentrant sur l'apprentissage et l'amélioration continue. Voici comment elle fonctionne et pourquoi elle est efficace :

  1. Drop (Abandonner) : Identifier les pratiques, comportements ou éléments qui n'ont pas fonctionné et qui ont contribué à l'échec. En les abandonnant, l'équipe élimine les sources de problèmes récurrents.
  2. Add (Ajouter) : Reconnaître de nouvelles idées, méthodes ou outils qui pourraient être bénéfiques à l'avenir. En ajoutant ces nouveaux éléments, l'équipe enrichit son arsenal pour mieux répondre aux défis futurs.
  3. Keep (Conserver) : Relever les pratiques et éléments qui ont bien fonctionné malgré l'échec. En les conservant, l'équipe capitalise sur ses points forts et les utilise comme fondation pour le succès futur.
  4. Improve (Améliorer) : Identifier les aspects qui, bien que fonctionnels, peuvent encore être optimisés. En améliorant ces éléments, l'équipe s'assure de progresser constamment et de ne pas répéter les mêmes erreurs.

En utilisant la méthode DAKI, les équipes transforment les échecs en opportunités d'apprentissage et de croissance. Chaque échec devient une source de feedback précieux et permet de faire des ajustements précis pour renforcer la résilience et l'efficacité de l'équipe à long terme.

Comment développer son leadership participatif ?

Pourquoi prendre le temps de développer ce mode de leadership vs une approche plus traditionnelle ? 

  1. Pour stimuler l’innovation : un leadership participatif incite les membres de l'équipe à partager leurs idées et à collaborer. Cette diversité de perspectives stimule l'innovation, car les solutions émergent de la contribution collective, souvent plus créative et efficace qu'une approche top-down traditionnelle.
  2. Pour développer la motivation d’équipe : Lorsque les membres de l'équipe se sentent écoutés et valorisés, leur engagement et leur motivation augmentent. Ils sont plus enclins à s'investir pleinement dans leurs tâches et à travailler ensemble vers des objectifs communs, ce qui améliore la productivité et la satisfaction au travail.
  3. Pour développer ses collaborateurs : le leadership participatif offre des opportunités de développement personnel et professionnel car les membres de l'équipe peuvent prendre part à la prise de décision. Cela renforce leurs compétences en leadership et en gestion de projets. Cette croissance individuelle bénéficie ainsi à l'ensemble de l'entreprise. 
  4. Améliorer la résilience face au changement : en impliquant les membres de l'équipe dans la prise de décision, l’entreprise devient plus adaptable et réactive aux changements. Les équipes sont mieux préparées à anticiper et à surmonter les défis car elles bénéficient d'une vision collective et d'une prise de décision plus rapide et mieux informée.

Comment s’y prendre ? 

En développant les bonnes pratiques et comportements. Pour cela, vous pouvez démarrer seul ou vous faire accompagner en vous formant. La formation NUMA Leadership collaboratif vous donne les clés pour créer les conditions d’une équipe où chacun peut proposer ses idées, partager ses doutes et prendre des initiatives. Via le partage de cas pratiques, d’outils et de méthodes, vous apprenez en 2 heures à : 

  • Créer un environnement où chacun se sent autorisé à partager ses idées et ses craintes.
  • Soutenir la créativité de vos équipes, les encourager à prendre des initiatives et challenger la qualité des propositions.
  • Valoriser les apprentissages en parlant des succès et des échecs comme sources d’amélioration.

Envie d’en savoir plus ? Découvrez notre catalogue de formation. 

Le leadership participatif, en contraste avec les modèles hiérarchiques plus traditionnels, valorise la collaboration et l'inclusion dans la prise de décision. Il reconnaît les contributions uniques de chaque membre de l'équipe et favorise ainsi généralement la création d’un climat de confiance, stimule la créativité et encourage l'innovation. Dans cet article, nous examinons les fondements de ce mode de leadership, ses avantages pratiques et les compétences essentielles pour le mettre en œuvre efficacement dans divers contextes organisationnels. 

1. Écouter et laisser s’exprimer les avis

Le premier fondement du leadership participatif est bien sûr l’écoute active. En effet, pour créer un environnement où chacun se sent libre de s’exprimer, il est crucial de savoir bien écouter et de donner à chacun la possibilité de donner son avis. 

a) Savoir bien écouter

Un bon leader sait s’appuyer sur les autres pour développer son équipe. Et pour cela, il doit bien sûr savoir écouter l’avis de chacun. Une bonne écoute peut passer par plusieurs actions telles que : 

  • Encourager l’expression d’avis de profils différents pour créer des débats constructifs. “Je propose que chacun donne son avis sur le point qu’on vient de voir, pour qu’on puisse montrer nos différents points de vue et réfléchir ensemble”
  • Prendre le temps de reconnaître les contributions individuelles. "Je voudrais remercier Sophie pour sa très bonne gestion du temps, ce qui nous a permis de respecter nos délais."
  • Faire attention à ce que chacun se sente respecté lors des échanges. "Je souhaite qu'on écoute l'avis de chacun sans s'interrompre, même si l'on est pas d'accord avec son voisin".

En effet, lorsque les membres de l'équipe se sentent valorisés et respectés, ils sont plus enclins à partager ouvertement leurs idées, même en cas de désaccord.

Autre point d’attention pour pratiquer l’écoute active : prendre le temps de vérifier l’alignement de tous avec les décisions qui sont prises. Plutôt que de se limiter à demander si les directives sont claires, les leaders doivent engager une conversation approfondie pour s'assurer que chaque membre de l'équipe comprenne non seulement ce qui doit être fait, mais aussi pourquoi c'est important et comment cela s'inscrit dans la vision globale de l'organisation. 

Enfin, Il est essentiel de rester vigilant face aux réponses superficielles ou ambiguës. Demander des reformulations ou des clarifications permet de garantir une compréhension réelle et approfondie. Cela encourage les membres de l'équipe à réfléchir de manière critique et à exprimer leurs idées de manière claire et concise. Poser des questions ouvertes et encourager la discussion, permet aux managers de créer un espace où chacun se sent en sécurité pour contribuer de manière significative.

Après avoir mis en place ces bonnes pratiques, les managers peuvent encourager une participation active et engagée de la part de tous les membres de l'équipe, ce qui contribue à la prise de décision efficace et à la réalisation des objectifs organisationnels.

b) Donner la place à chacun pour s’exprimer

En réunion, donner la place à toutes et à tous est primordial pour créer de la cohésion et faire en sorte que la communication soit fluide. Il ne suffit pas de laisser la parole aux personnes les plus bavardes ; il s'agit plutôt d'instaurer un environnement où chacun se sent libre de contribuer, quel que soit son tempérament : 

  • Privilégier les questions ouvertes, qui encouragent une réflexion approfondie et une participation active, est une pratique essentielle. Ces questions permettent à chacun de partager ses idées, ses préoccupations et ses suggestions de manière plus libre et créative, ce qui encourage ainsi une discussion riche et diversifiée.
  • Informer à l'avance des sujets à aborder lors des réunions permet aux membres de l'équipe de se préparer adéquatement. Cela leur offre l'opportunité de réfléchir à leurs points de vue, de rassembler des informations pertinentes et de formuler des questions ou des commentaires constructifs. Cette préparation en amont contribue à rendre les échanges plus productifs et à garantir une participation équilibrée de tous les membres de l'équipe.

En résumé, pour assurer une participation équitable et constructive lors des réunions, vous devez créer un climat d’inclusivité. Cela passe par l'utilisation de questions ouvertes, la préparation proactive des discussions à venir et une attention particulière à laisser la parole à tous les membres de l'équipe, en mettant chacun à un même pied d’égalité, quelle que soit la personnalité ou le style de communication. 

2. Permettre la prise d’initiatives

Pour encourager la prise d’initiatives, vous devez faciliter un mode de communication ouvert qui permet à chacun de gagner en confiance et donc de prendre plus d’initiatives. 

a) Créer un espace d’échanges d’idées

Créer un espace propice à l’idéation et au partage d’initiatives peut se faire via deux biais : 

  1. Faciliter la circulation des idées : c’est essentiel pour stimuler la créativité, une certaine intelligence collective et l'innovation au sein d'une équipe. Cela peut être réalisé par la mise en place de canaux de communication dédiés dans les outils en ligne, tels que des plateformes de messagerie ou des espaces de collaboration. Ces canaux offrent un espace où les membres de l'équipe peuvent partager librement leurs idées, poser des questions et collaborer sur des projets.Encourager activement la recherche et le partage d'informations intéressantes :  cela peut passer par la mise en place de programmes de formation, la recommandation de lectures ou la diffusion d'articles et de ressources pertinentes. Montrer la voie à chaque membre de l’équipe à de nouvelles idées : “J’ai vu cet article sur l’intelligence artificielle, ça pourrait être intéressant de s’y attarder…”
  • Sortir de son propre environnement pour s'inspirer de pratiques hors de l’entreprise : cela peut impliquer d'assister à des conférences industrielles, de participer à des réseaux professionnels ou de nouer des partenariats avec d'autres organisations. S’ouvrir à de nouvelles expériences et échanger avec des personnes extérieures permet aux membres de l’équipe de puiser dans un large éventail d’idées et nourrit leur créativité. 

Avec les différentes approches combinées, les managers peuvent créer un environnement où la libre circulation des idées est vraiment et concrètement encouragée. Cela permet de développer une vraie culture de la créativité et de concevoir des projets toujours plus innovants. 

b) Encourager l’autonomie

Pour créer les conditions qui permettent aux collaborateurs de gagner en autonomie, un bon leader doit savoir développer un cadre dans lequel les risques calculés et les erreurs sont acceptés. Plusieurs initiatives permettent de créer cette dynamiques : 

  • Reconnaître explicitement  que toutes les décisions comportent un certain niveau de risque, mais que ce risque peut être atténué par une bonne analyse en amont et une planification soucieuse du détail. 
  • Encourager le partage des convictions et des points de vue plutôt que de tout de suite imposer des directives strictes. 
  • Laisser les collaborateurs prendre des initiatives sur des tâches qui amènent un peu plus de défis que la moyenne.
  • Reconnaître et valoriser les petites initiatives qui contribuent à la stratégie globale de l'organisation. Même les actions apparemment insignifiantes peuvent avoir un impact significatif sur la réalisation des objectifs à long terme. Ces petites victoires célébrées reconnaissent aussi la contribution de tous les individus au sein de l'entreprise, les leaders renforcent donc le sentiment d'appartenance et encouragent une implication à tous les niveaux de l'organisation.

3. Autoriser l’échec

Bien évidemment, si vous souhaitez développer un leadership participatif au sein de vos équipes, vous devez accepter et valoriser les échecs.  À vous de transformer ces derniers en opportunités d’amélioration continue. 

a) Adopter la bonne approche

L’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage. Le rôle d’un bon leader ? Savoir identifier les signes avant-coureurs d'un échec pour intervenir précocement et en limiter les dommages. Il peut s’agir, par exemple, de retards récurrents ou de tensions interpersonnelles. Les managers ou les équipes peuvent agir rapidement pour ajuster les plans ou réaffecter les ressources en fonction des éléments détectés. Par exemple, en remarquant une hausse des tensions entre membres de l'équipe, il peut organiser une réunion pour clarifier les objectifs et redistribuer les tâches afin de rétablir une dynamique positive.

Anticiper c’est bien, mais parfois il faut aussi accepter l’échec et savoir en tirer les bonnes leçons pour renforcer les équipes et les aider à s’améliorer en continu. 

b) Faire de l’échec une force

La méthode DAKI (Drop, Add, Keep, Improve) est un outil de rétrospective agile qui permet de transformer les échecs en forces en se concentrant sur l'apprentissage et l'amélioration continue. Voici comment elle fonctionne et pourquoi elle est efficace :

  1. Drop (Abandonner) : Identifier les pratiques, comportements ou éléments qui n'ont pas fonctionné et qui ont contribué à l'échec. En les abandonnant, l'équipe élimine les sources de problèmes récurrents.
  2. Add (Ajouter) : Reconnaître de nouvelles idées, méthodes ou outils qui pourraient être bénéfiques à l'avenir. En ajoutant ces nouveaux éléments, l'équipe enrichit son arsenal pour mieux répondre aux défis futurs.
  3. Keep (Conserver) : Relever les pratiques et éléments qui ont bien fonctionné malgré l'échec. En les conservant, l'équipe capitalise sur ses points forts et les utilise comme fondation pour le succès futur.
  4. Improve (Améliorer) : Identifier les aspects qui, bien que fonctionnels, peuvent encore être optimisés. En améliorant ces éléments, l'équipe s'assure de progresser constamment et de ne pas répéter les mêmes erreurs.

En utilisant la méthode DAKI, les équipes transforment les échecs en opportunités d'apprentissage et de croissance. Chaque échec devient une source de feedback précieux et permet de faire des ajustements précis pour renforcer la résilience et l'efficacité de l'équipe à long terme.

Comment développer son leadership participatif ?

Pourquoi prendre le temps de développer ce mode de leadership vs une approche plus traditionnelle ? 

  1. Pour stimuler l’innovation : un leadership participatif incite les membres de l'équipe à partager leurs idées et à collaborer. Cette diversité de perspectives stimule l'innovation, car les solutions émergent de la contribution collective, souvent plus créative et efficace qu'une approche top-down traditionnelle.
  2. Pour développer la motivation d’équipe : Lorsque les membres de l'équipe se sentent écoutés et valorisés, leur engagement et leur motivation augmentent. Ils sont plus enclins à s'investir pleinement dans leurs tâches et à travailler ensemble vers des objectifs communs, ce qui améliore la productivité et la satisfaction au travail.
  3. Pour développer ses collaborateurs : le leadership participatif offre des opportunités de développement personnel et professionnel car les membres de l'équipe peuvent prendre part à la prise de décision. Cela renforce leurs compétences en leadership et en gestion de projets. Cette croissance individuelle bénéficie ainsi à l'ensemble de l'entreprise. 
  4. Améliorer la résilience face au changement : en impliquant les membres de l'équipe dans la prise de décision, l’entreprise devient plus adaptable et réactive aux changements. Les équipes sont mieux préparées à anticiper et à surmonter les défis car elles bénéficient d'une vision collective et d'une prise de décision plus rapide et mieux informée.

Comment s’y prendre ? 

En développant les bonnes pratiques et comportements. Pour cela, vous pouvez démarrer seul ou vous faire accompagner en vous formant. La formation NUMA Leadership collaboratif vous donne les clés pour créer les conditions d’une équipe où chacun peut proposer ses idées, partager ses doutes et prendre des initiatives. Via le partage de cas pratiques, d’outils et de méthodes, vous apprenez en 2 heures à : 

  • Créer un environnement où chacun se sent autorisé à partager ses idées et ses craintes.
  • Soutenir la créativité de vos équipes, les encourager à prendre des initiatives et challenger la qualité des propositions.
  • Valoriser les apprentissages en parlant des succès et des échecs comme sources d’amélioration.

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