Boomers, génération X, millennials, génération Z… Aujourd’hui, plusieurs générations cohabitent dans les entreprises, avec des repères, des attentes et des styles de communication très différents. Pour un manager, cela représente un véritable défi : comment créer un collectif engagé quand les visions du travail ne sont pas alignées ?
Le management intergénérationnel ne vise ni à gommer les différences, ni à calibrer son style comme s’il s’agissait de satisfaire une diversité de clients internes. Il s’agit avant tout d’adopter une posture claire, poser un cadre partagé et mobiliser des compétences relationnelles pour développer une dynamique commune, malgré les écarts de rythme, de langage ou de priorités.
Quand on parle de management intergénérationnel, on pense souvent à la nécessité de composer avec des visions du travail opposées. Mais avant même d’entrer dans le registre des solutions, prenez un temps prendre du recul sur vos propres représentations. Dans les équipes on entend trop souvent :
Ces généralisations ne disent rien des personnes. Elles traduisent surtout ce que nous projetons sur les autres. Le vrai enjeu n’est pas la différence d’âge, mais ce que nous en faisons. Pour pallier ça et surtout passer au-delà pour construire les bonnes dynamiques d'équipes :
Cette posture de questionnement permet de sortir des étiquettes pour revenir à l’essentiel : comprendre les personnes qu’on manage.
Travailler avec des profils très différents suppose de renforcer certaines compétences managériales spécifiques. Pas besoin d’avoir une boîte à outils infinie : quelques réflexes solides suffisent à fluidifier la coopération et à faire émerger l’intelligence collective.
Manager des collaborateurs de différentes générations, ce n'est pas devoir faire du cas par cas. Il s'agit plutôt de savoir gérer des styles différents sans perdre en cohérence : un même message, une même règle, peut être compris différemment selon les repères et les expériences. À vous d’adapter une posture claire… et souple.
Ce que vous pouvez mettre en place :
Par exemple, pour un même retour - un commercial avec une personnalité plus extravertie pourra préférer un appel rapide dans la journée pour prendre des nouvelles et se débriefer de ce point. A l'inverse, un profil plus introverti pourrait préférer un message asynchrone pour lui partager ce retour et lui proposer éventuellement un temps d'échange dédié.
Le leadership collaboratif, ce n’est pas “laisser faire tout le monde”. C’est créer des espaces où chacun peut contribuer activement, indépendamment de son ancienneté, son rythme ou sa vision du travail.
Concrètement, cela signifie :
Exemple : Un manager RH confie à un duo junior/senior la mission d’optimiser l’onboarding des nouvelles recrues. Le premier apporte ses idées d’outils, le second son regard sur les enjeux d’intégration. Résultat : un livrable plus pertinent et une dynamique de coopération installée.
Quand les attentes varient d’un collaborateur à l’autre, la tentation est grande de s’adapter à chacun. Mais à force de tout personnaliser, on perd la cohérence collective. Ce qu’il faut viser : un cadre clair pour tous, avec de la flexibilité à l’intérieur.
À mettre en oeuvre :
Exemple : Une équipe projet décide collectivement de s’imposer un point hebdomadaire fixe de 30 minutes, mais chacun reste libre d’organiser ses tâches comme il le souhaite tant que les deadlines sont tenues.
On entend souvent que chaque génération a ses propres moteurs d’engagement. En réalité, les leviers ne sont pas liés à l’âge, mais à la personne. Ce qui donne de l’élan à l’un (la reconnaissance, l’impact, la progression…) peut laisser l’autre complètement indifférent.
En tant que manager, votre rôle n’est pas de deviner ce qui motive vos collaborateurs, ni de tomber dans des recettes toutes faites. Votre rôle, c’est de créer les conditions pour que chacun exprime ce qui le porte… et de connecter ces aspirations au projet collectif.
Une équipe a besoin de sens partagé, au-delà des tâches quotidiennes. Savoir pourquoi on agit, à quoi on contribue et ce qu’on construit ensemble : ce sont des fondamentaux pour toutes les générations.
À mettre en place :
Exemple : En réunion d’équipe, une manager marketing prend 5 minutes pour expliquer comment une campagne en préparation s’inscrit dans la stratégie de croissance globale. Résultat : plus d’implication, moins d’exécution mécanique.
L’un cherche à progresser rapidement. L’autre veut stabiliser son poste. Un troisième se sent utile lorsqu’il transmet. À vous d’identifier ces dynamiques pour donner à chacun l’occasion de s’engager à sa façon.
À mettre en oeuvre :
Exemple : Un manager IT comprend qu’un développeur senior commence à se lasser de la technique pure. Il lui propose de piloter l’intégration des nouveaux arrivants pendant 3 mois. Le collaborateur retrouve du sens, sans changer de poste.
La reconnaissance est un levier universel, mais elle n’a pas la même forme pour tout le monde. Certains préfèrent un feedback discret, d’autres une mise en valeur en réunion. Certains veulent une reconnaissance sur la progression, d’autres sur la performance.
À tester dans votre routine managériale :
Exemple : Une manager prend l’habitude d’ouvrir chaque réunion d’équipe par un “coup de projecteur” sur une contribution utile de la semaine. Peu à peu, ses collaborateurs font de même entre eux.
Plutôt que de chercher à satisfaire chaque génération individuellement, misez sur la clarté, la confiance et la coopération. Ce sont ces trois piliers qui permettent à chacun de contribuer à sa façon, tout en avançant dans un cap collectif. Un bon manager intergénérationnel n’est pas celui qui maîtrise les clichés associés à chaque génération.
C’est celui qui sait avant tout :
Boomers, génération X, millennials, génération Z… Aujourd’hui, plusieurs générations cohabitent dans les entreprises, avec des repères, des attentes et des styles de communication très différents. Pour un manager, cela représente un véritable défi : comment créer un collectif engagé quand les visions du travail ne sont pas alignées ?
Le management intergénérationnel ne vise ni à gommer les différences, ni à calibrer son style comme s’il s’agissait de satisfaire une diversité de clients internes. Il s’agit avant tout d’adopter une posture claire, poser un cadre partagé et mobiliser des compétences relationnelles pour développer une dynamique commune, malgré les écarts de rythme, de langage ou de priorités.
Quand on parle de management intergénérationnel, on pense souvent à la nécessité de composer avec des visions du travail opposées. Mais avant même d’entrer dans le registre des solutions, prenez un temps prendre du recul sur vos propres représentations. Dans les équipes on entend trop souvent :
Ces généralisations ne disent rien des personnes. Elles traduisent surtout ce que nous projetons sur les autres. Le vrai enjeu n’est pas la différence d’âge, mais ce que nous en faisons. Pour pallier ça et surtout passer au-delà pour construire les bonnes dynamiques d'équipes :
Cette posture de questionnement permet de sortir des étiquettes pour revenir à l’essentiel : comprendre les personnes qu’on manage.
Travailler avec des profils très différents suppose de renforcer certaines compétences managériales spécifiques. Pas besoin d’avoir une boîte à outils infinie : quelques réflexes solides suffisent à fluidifier la coopération et à faire émerger l’intelligence collective.
Manager des collaborateurs de différentes générations, ce n'est pas devoir faire du cas par cas. Il s'agit plutôt de savoir gérer des styles différents sans perdre en cohérence : un même message, une même règle, peut être compris différemment selon les repères et les expériences. À vous d’adapter une posture claire… et souple.
Ce que vous pouvez mettre en place :
Par exemple, pour un même retour - un commercial avec une personnalité plus extravertie pourra préférer un appel rapide dans la journée pour prendre des nouvelles et se débriefer de ce point. A l'inverse, un profil plus introverti pourrait préférer un message asynchrone pour lui partager ce retour et lui proposer éventuellement un temps d'échange dédié.
Le leadership collaboratif, ce n’est pas “laisser faire tout le monde”. C’est créer des espaces où chacun peut contribuer activement, indépendamment de son ancienneté, son rythme ou sa vision du travail.
Concrètement, cela signifie :
Exemple : Un manager RH confie à un duo junior/senior la mission d’optimiser l’onboarding des nouvelles recrues. Le premier apporte ses idées d’outils, le second son regard sur les enjeux d’intégration. Résultat : un livrable plus pertinent et une dynamique de coopération installée.
Quand les attentes varient d’un collaborateur à l’autre, la tentation est grande de s’adapter à chacun. Mais à force de tout personnaliser, on perd la cohérence collective. Ce qu’il faut viser : un cadre clair pour tous, avec de la flexibilité à l’intérieur.
À mettre en oeuvre :
Exemple : Une équipe projet décide collectivement de s’imposer un point hebdomadaire fixe de 30 minutes, mais chacun reste libre d’organiser ses tâches comme il le souhaite tant que les deadlines sont tenues.
On entend souvent que chaque génération a ses propres moteurs d’engagement. En réalité, les leviers ne sont pas liés à l’âge, mais à la personne. Ce qui donne de l’élan à l’un (la reconnaissance, l’impact, la progression…) peut laisser l’autre complètement indifférent.
En tant que manager, votre rôle n’est pas de deviner ce qui motive vos collaborateurs, ni de tomber dans des recettes toutes faites. Votre rôle, c’est de créer les conditions pour que chacun exprime ce qui le porte… et de connecter ces aspirations au projet collectif.
Une équipe a besoin de sens partagé, au-delà des tâches quotidiennes. Savoir pourquoi on agit, à quoi on contribue et ce qu’on construit ensemble : ce sont des fondamentaux pour toutes les générations.
À mettre en place :
Exemple : En réunion d’équipe, une manager marketing prend 5 minutes pour expliquer comment une campagne en préparation s’inscrit dans la stratégie de croissance globale. Résultat : plus d’implication, moins d’exécution mécanique.
L’un cherche à progresser rapidement. L’autre veut stabiliser son poste. Un troisième se sent utile lorsqu’il transmet. À vous d’identifier ces dynamiques pour donner à chacun l’occasion de s’engager à sa façon.
À mettre en oeuvre :
Exemple : Un manager IT comprend qu’un développeur senior commence à se lasser de la technique pure. Il lui propose de piloter l’intégration des nouveaux arrivants pendant 3 mois. Le collaborateur retrouve du sens, sans changer de poste.
La reconnaissance est un levier universel, mais elle n’a pas la même forme pour tout le monde. Certains préfèrent un feedback discret, d’autres une mise en valeur en réunion. Certains veulent une reconnaissance sur la progression, d’autres sur la performance.
À tester dans votre routine managériale :
Exemple : Une manager prend l’habitude d’ouvrir chaque réunion d’équipe par un “coup de projecteur” sur une contribution utile de la semaine. Peu à peu, ses collaborateurs font de même entre eux.
Plutôt que de chercher à satisfaire chaque génération individuellement, misez sur la clarté, la confiance et la coopération. Ce sont ces trois piliers qui permettent à chacun de contribuer à sa façon, tout en avançant dans un cap collectif. Un bon manager intergénérationnel n’est pas celui qui maîtrise les clichés associés à chaque génération.
C’est celui qui sait avant tout :
Le management intergénérationnel désigne l’ensemble des pratiques managériales visant à faire collaborer efficacement plusieurs générations au sein d’une même équipe. Il ne s’agit pas d’adapter son style à chaque tranche d’âge, mais de créer un cadre commun qui respecte les différences de rythme, de vision du travail et de priorités. Le manager doit savoir valoriser la complémentarité des profils, lever les stéréotypes et favoriser un engagement durable, quel que soit l’âge.
Le management intergénérationnel repose sur la clarté, la souplesse et l’écoute. Il ne s’agit pas de tout adapter à chaque individu, mais de poser un cadre collectif solide (objectifs, fonctionnement, valeurs), puis de laisser à chacun la liberté pour s’y inscrire selon son mode de travail. Un manager efficace saura aussi varier sa posture selon les profils, tout en cultivant un leadership collaboratif : faire émerger les idées, favoriser les échanges entre générations, valoriser les complémentarités et ajuster la reconnaissance aux besoins de chacun.
Les défis les plus courants sont liés aux différences de communication, de rythme, de rapport à l’autorité ou aux outils. Le vrai enjeu est d’éviter les stéréotypes et de poser un cadre commun tout en laissant de la place aux individualités.
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